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Loup: la nouvelle ordonnance de la Confédération fait débat

Une nouvelle fois, le loup a occupé mardi le Grand Conseil vaudois. Une résolution de l’UDC a demandé que le Conseil d’Etat mette « tout en oeuvre » pour se conformer au projet de la Confédération de « limiter strictement » le nombre de grands prédateurs.

Le projet d’ordonnance sur la chasse, élaboré par l’Office fédéral de l’environnement et qui doit entrer en vigueur le 1er décembre, fixe un seuil de douze meutes en Suisse, contre 32 actuellement. Jusqu’à 70% des loups du pays pourraient être éliminés et des tirs de meutes entières seraient autorisés.

Pour José Durussel (UDC), auteur de la résolution, ces mesures sont nécessaires face à un problème devenu « incontrôlable sur le territoire suisse et vaudois », à une situation « insupportable » pour les éleveurs et bergers. Il a relevé que la hausse exponentielle du loup était pourtant « prévisible » mais qu’elle n’avait pas été prise au sérieux et que, aujourd’hui, « on ne rigole plus beaucoup ».

Pour plusieurs députés de gauche, comme Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche – POP), il existe des mesures « plus subtiles » pour permettre une cohabitation entre loups et éleveurs, comme les clôtures, les tirs d’effarouchement ou les chiens de berger. Il a défendu une « approche modérée » et pas une « ruée vers cette politique d’extermination qui ne marchera pas ».

Selon Alberto Mocchi (Vert-e-s), « il est illusoire de vouloir éradiquer le loup à coups de fusil » car il reviendra toujours par des pays limitrophes. « De plus, on ne peut pas dire que rien n’est fait actuellement », a-t-il ajouté, rappelant que le canton de Vaud venait d’effectuer deux nouveaux tirs de régulation dans le Jura.

Limiter pas éradiquer

Plusieurs députés de droite ont rétorqué qu’il ne s’agissait pas d’éradiquer le loup. Le projet de la Confédération prévoit un nombre minimal de douze meutes dans le pays, « ce qui reste important pour la Suisse », a relevé Loïc Bardet (PLR). « Personne ne parle d’exterminer le loup mais de le limiter car le problème s’aggrave », a renchéri Céline Baux (UDC).

Le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos a reconnu que le canton de Vaud n’aurait d’autre choix que « de s’adapter au nouveau droit fédéral ». Les tirs de régulation ne doivent toutefois pas être l’unique mesure pour renforcer la cohabitation, a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’avoir « une stratégie globale » sur le loup.

Le ministre en charge de l’environnement s’est surtout…

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