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Les Iraniens défient l’UE lors d’une manifestation anti-Téhéran à Paris

Des milliers d’Iraniens vivant en Europe, dont des familles de victimes de la répression en Iran, des militants et des avocats, ont exhorté samedi l’Union européenne à répertorier les Gardiens de la révolution comme organisation terroriste lors d’un rassemblement à Paris.

La colère du peuple iranien contre le régime continue à travers le monde. Des milliers d’Iraniens vivant en Europe, dont des familles de victimes de la répression en Iran, des militants, des avocats, ont réclamé, samedi 11 février, la désignation terroriste des Gardiens de la révolution par l’Union européenne, lors d’un rassemblement à Paris.

Le 11 février, marquant l’anniversaire du renversement de la dictature du Shah par le peuple iranien en 1979, les manifestants, réunis place Vauban dans le centre chic de Paris, ont scandé « Femme. Vie. Liberté », le slogan emblématique de la contestation. en Iran, et a chanté « Bella Ciao », l’un des hymnes du mouvement.

« Les ministres européens doivent enfin entendre la voix des Iraniens », a déclaré le député suédois Alireza Akhondi. « Nous voulons que les Gardiens soient qualifiés de groupe terroriste, c’est le point crucial », a-t-il ajouté, se disant « déçu » par l’attitude européenne.

L’UE très prudente

L’UE a adopté plusieurs séries de sanctions contre plus de 60 responsables et entités iraniens accusés d’avoir participé à la répression, mais se montre très prudente quant à l’inscription des Gardiens sur une liste noire.

Plusieurs pays ont des ressortissants détenus en Iran, comme la France, qui accuse Téhéran de pratiquer une politique « d’état d’otage ». L’une de ces détenues, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 et condamnée à 5 ans de prison, a été libérée vendredi.

L’ajout des Gardiens de la révolution à la liste des groupes terroristes pourrait également mettre un terme aux tentatives de relance de l’accord de 2015 sur le programme nucléaire de Téhéran coordonné par l’UE, avertissent de nombreux responsables européens.

Les manifestants, dont l’eurodéputé écologiste français Yannick Jadot, ont également appelé les pays européens à rompre leurs relations économiques avec l’Iran.

« Vos intérêts économiques font couler le sang de nos jeunes innocents », lisent des pancartes.

> À lire aussi : Iran : « Cette révolution va continuer », assure Erfan Mortezai, cousin de Mahsa Amini

Parmi les manifestants figurait Niaz Zam, la fille de Ruhollah Zam, un opposant réfugié en France et exécuté en Iran en 2020 après avoir été piégée et kidnappée en Irak.

« Ruhollah Zam était la définition de la liberté », a-t-elle déclaré à la foule lors de son premier discours public depuis l’exécution de son père. « Nous n’avons pas peur », a-t-elle déclaré.

Le rassemblement de Paris a coïncidé avec le 44e anniversaire de la révolution…

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