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le nom de l’acquéreur sera connu le 28 avril

Les offres ont été examinées mardi par le tribunal de commerce de Grenoble.

Le tribunal de commerce de Grenoble a examiné mardi les offres de reprise de Go Sport après avoir pris acte du désistement de son actuel propriétaire, Hermione, People & Brands (HPB), l’une des sociétés de l’empire Ohayon, mettant sa décision en délibéré le 28 avril. L’audience de l’après-midi a été consacrée à la vingtaine d’offres de reprises, parmi lesquelles deux concentraient les espoirs des salariés : ceux des britanniques Frasers et d’Intersport France.

Les 2 200 salariés du distributeur d’articles de sport devront cependant attendre le 28 avril pour connaître le nom du repreneur de Groupe Go Sport et de sa filiale Go Sport France. En pleine tourmente financière, Michel Ohayon avait délégué mardi un dirigeant de la Financière immobilière bordelaise (FIB), la holding de son empire, pour informer officiellement le tribunal du retrait de HPB, a annoncé lundi soir dans un communiqué. Me Spizzichino, l’avocat de HPB, a affirmé que ses clients avaient été « empêchés de présenter un plan de redressement », précisant qu’ils se réservaient le droit de faire appel contre la procédure, mais « pas contre la décision d’un plan de cession ».

Cette absence de recours contre le plan de transfert a été accueillie par un « soupir de soulagement » des salariés de Go Sport qui « veulent sortir du giron de Michel Ohayon », selon l’avocate du CSE Evelyn Bledniak.

« On va pouvoir préparer l’avenir dans nos têtes », estime Laurence Labaurie, du syndicat FO. Grâce aux repreneurs potentiels, « Go Sport ne va pas mourir (…) C’est inattendu de ne pas finir comme Camaïeu ».

Après la liquidation de l’enseigne Camaïeu (2 600 salariés) en septembre, la holding du groupe HPB, la Financière immobilière bordelaise (FIB), s’est déclarée en faillite, l’enseigne Gap (350 salariés) a été placée en redressement judiciaire et 25 magasins Galeries Lafayette ont été placés en procédure de sauvegarde.

« Le tribunal tranchera »

Dans son offre finale, la filiale de Frasers, Sports Direct, s’engage à reprendre 75 magasins, au lieu des 74 initialement annoncés, et 136 des 227 salariés du siège social, au lieu des 117 initialement repris. En magasin, Sports Direct s’engage à embaucher 1 477 salariés, sur les 1 574 recensés. Une offre avec des « surprises », a commenté Me Bledniak à l’issue de l’audience. Selon elle, la possibilité de « licenciements pour motif économique » et de « certaines fermetures » est contraire aux assurances « orales » données aux salariés. Sports Direct indique également vouloir, « de manière raisonnée et progressive sur les trois ou quatre prochaines années », regrouper les magasins Go Sport sous l’enseigne Sports Direct.

Revers de la médaille, sa réputation a souvent été assombrie par ses pratiques sociales, qui ont…

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