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Le Cameroun ne gagnera pas le Mondial 2022, mais fête paradoxalement

Le premier tour de la Coupe du Monde 2022 s’est terminé avec la victoire des Lions indomptables sur la Séléçao du Brésil, mais avec l’élimination de l’équipe nationale du Cameroun.

Cette sortie précoce (au 1er tour) du Cameroun de la compétition pourrait être imputée à une mauvaise gestion des joueurs en début de compétition, par les dirigeants.

Dans le passé, les mauvaises performances de l’équipe nationale étaient imputées à une mauvaise gestion de l’équipe sur les plans administratif et logistique (problèmes de transports, d’hôtels, de primes, etc). Il faut reconnaître que le nouveau président de la Fecafoot, Samuel Eto’o a professionnalisé la gestion administrative et logistique de l’équipe nationale, on ne parle plus de tels problèmes. Cependant une nouvelle brèche s’entrouvre là où on ne s’y attendait pas,  par la gestion balbutiante et approximative de l’équipe nationale au plan sportif !

En effet, l’analyse des évènements pourrait laisser conclure que, les dirigeants actuels (anciennes stars) n’ont apparemment pas eu le recul et l’objectivité nécessaires pour bâtir et mettre sur le terrain une bonne équipe en début de compétition. Ainsi, on observe sur le plan de la gestion des joueurs et de l’équipe:

Une sélection peu convaincante des joueurs pour la Coupe du Monde ; elle a été un sujet de controverse, car plusieurs camerounais ont exprimé des soupçons de règlements de comptes personnels et de collusions.

Un coaching erratique pour le premier match, Suisse – Cameroun : le risque pris par le coach des Lions Indomptables de ne pas titulariser le meilleur joueur de l’équipe et capitaine Aboubacar Vincent a été lourd de conséquences. Il n’a pas compris que « Abouchou » est un joueur de compétition qu’on ne peut pas évaluer sur la base de ses performances en clubs ou en matches amicaux ; c’est un compétiteur qui élève son niveau et qui est totalement galvanisé dès qu’il met UN MAILLOT VERT, UNE CULOTTE ROUGE ET DES BAS JAUNES ; c’est le dépositaire du « Fighting Spirit » au sein de l’équipe actuelle que Rigo a lieu même incarné en son temps.

 Pourquoi le coach ne l’avait-il pas compris ? Il y a des joueurs qui sont faits pour briller en l’équipe nationale et d’autres en clubs, et un bon coach d’équipe nationale doit posséder la sensibilité pour le détecter. Cela nous aurait probablement permis de gagner ce match. Aussi, le coach n’a pas compris que l’association de Choupo-Moting et Aboubacar Vincent était sa meilleure arme offensive ; il a cru à tort que Aboubacar était le remplaçant de Choupo-Moting.

Malgré l’élimination de l’équipe nationale au 1er tour, les camerounais se réjouissent de la victoire contre l’équipe du Brésil. Ils se contentent et se consolent avec des coups d’éclats, des pseudo-victoires malgré l’absence de trophées. On dirait que les exigences de résultats étaient plus fortes à une certaine époque, et que maintenant que le football a été confié aux footballeurs anciennes stars de surcroît, tout leur est pardonné, mais jusqu’à quand ?

Il serait opportun d’évaluer la participation des Lions Indomptables du Cameroun à la Coupe du Monde Qatar 2022 afin d’affûter les armes pour les prochaines compétitions, car l’avenir est très incertain, avec les retraites internationales programmées de Choupo-Moting et Aboubacar Vincent ; Aucun jeune joueur d’impact ne semble émerger à la pointe de l’attaque pour assurer la relève.

Le coach doit être évalué en toute objectivité. Le président de la Fécafoot Samuel Eto’o ne doit plus se contenter des coups d’éclats, il faudrait maintenant gagner des titres et enrichir le palmarès du Cameroun pour être crédible, car toute lune de miel a une fin, il lui faut gagner des titres comme dirigeant.

Emile Christian Bekolo, expert-comptable

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