« Dans un post devenu viral et posté le 8 mars, la chanteuse au talent immense s’attaque au prix exorbitant du pagne qui a été fixé cette année à 10.000 FCFA et menace de lancer un grand mouvement de boycott pour le 8 mars 2024 si le prix n’était pas drastiquement revu à la baisse. Une augmentation d’ailleurs dénoncée par la majorité de l’opinion publique.
Lady Ponce qui a longtemps eu les faveurs de la Première dame n’ignore pas que le 8 mars est sa chasse gardée. C’est Chantal Biya qui valide en définitive le motif ou design du pagne du 8 mars produit par CICAM et cette année, elle a même décidé que ledit pagne ne devait être produit que dans une seule couleur. C’est également Chantal Biya qui arrête le prix et enfin c’est également la femme de Paul Biya l’une des plus grandes clientes de Cicam puisqu’elle en achète des milliers d’exemplaires pour distribuer ici et là.
Lady Ponce défie donc Chantal Biya et entend l’année prochaine s’attaquer à son « buisiness » puisqu’elle appellera éventuellement les femmes camerounaises à s’abstenir d’acheter le pagne de la journée de la femme si celui-ci n’est pas en dessous de 3500 FCFA, compte tenu de la bourse moyenne des familles camerounaises.
L’initiative de la chanteuse est louable dans un pays où chaque année, le pouvoir d’achat des femmes diminue alors que le prix du pagne augmente.
Derrière la sortie de la grande chanteuse, la Reine du Bikutsi, se trouve un autre message subliminal : maintenir dans l’opinion la mort tragique de Martinez Zogo en évoquant son épouse en ce 8 mars. Elle craint que l’affaire s’essouffle, pas seulement elle, davantage ceux qui l’aiguillonnent.
Mais disons aussi quand même la vérité à notre soeur Lady Ponce. Ce qui est bien avec Chantal Biya, c’est qu’elle ne se laisse pas faire. Même avec les mains elle va chercher à finir avec Lady Ponce pour manque de respect ».
Boris Bertolt
