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La ville de Ngaoundere observe un calme précaire

Les conducteurs de motos-taxis maintiennent leur mouvement d’humeur malgré l’appel au calme des autorités administratives.

Plusieurs conducteurs de motos taxi de la ville de Ngaodndéré se sont donnés rendez-vous hier mardi 17 mars 2020 à la place des fêtes de Ngaoundéré et à l’esplanade de l’hôtel de ville.

Ils maintiennent la pression contre les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre. Selon leur porte-parole, il est question pour eux de voir libérer les engins saisis par ta police et le retrait pur et simple de l’arrêté régional du gouverneur interdisant la circulation de 20 h à 6 du matin.

Ce mouvement est conduit par l’aile dure du syndicat des motos taxis de la ville de Ngaoundéré. « Nous sommes fatigués. Aujourd’hui nous voulons que les motos arrêtées soient libérées et que la mesure du gouverneur soit annulée.

La négociation ne se fera pas dans un bureau mais ici à la place des fêtes de Ngaoundéré. Dans le cas contraire nous allons maintenir notre mouvement de protestation. Ici, c’est le Chez nous et on doit nous respecter » lance le porte-parole des grévistes.

Ils klaxonnent et font le tour de ville et menacent les conducteurs qui continuent de vaquer à leur occupation. « Enlève ton gilet vite. Je te connais déjà si tu continues de travailler on va s’occuper de toi » menace un autre gréviste qui a interpellé un de ses collègues au carrefour de la communauté urbaine de Ngaoundéré.

Dans les artères de la ville de Ngaoundéré, les activités ont repris et les conducteurs de motos sont de retour pour la grande majorité d’entre eux. Les forces de maintien de l’ordre sont invisibles dans les rues.

Le gouverneur a instruit aux élus locaux des 3 arrondissements d’organiser une concertation avec les conducteurs de motos taxis pour une sortie de crise. Entre temps sur le terrain la situation reste tendue entre conducteurs de motos.

Deux courants s’affrontent actuellement dans les artères de la ville. D’un côté ceux qui militent pour le durcissement du mouvement et de l’autre la majorité qui a décidé depuis hier de reprendre leur activité « C’es) mon gagne-pain.

Quest-ce que ma fâîliille deviendra si je reste à la maison. J’ai quatre garçons qui sont à l’école et si je ne travaille pas, nous allons manger quoi à l’école ? C’est pourquoi j’ai repi is le travail ce matin » a confié Ournarou, un conducteui de moto au centre commercial de Ngaoundéré.

Au moment où nous allions soüs presse un groupe de conducteurs de motos ont pris d’assaut les services du gouverneur de l’Adamaoua ainsi que le carrefour qui mène à la résidence de Kildadi Takiégué Boukar.

Ce groupe menace les automobilistes et les autres conducteurs de motos en gilet orange qui vaquent à leurs occupations sous le regard des policiers et gendarmes. Lundi dernier un violent affrontement a opposé les forces de l’ordre et les conducteurs de moto.

Source: Le Jour

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