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La double vie de Noel Coward en tant qu’agent secret révélée dans une nouvelle biographie

En son temps, il était l’Anglais le plus célèbre du monde, fêté sur les sept continents pour ses chansons, ses pièces de théâtre et ses films. Plein d’esprit et urbain, aussi à l’aise avec la royauté qu’avec l’homme de la rue, il était une idole de la scène et de l’écran à nulle autre pareille. Mieux connu des générations suivantes pour son rôle de M. Bridger, chef de gang, dans le film de Michael Caine The Italian Job, Noel Coward était, dans l’entre-deux-guerres, la star la plus importante à être née en Grande-Bretagne.

Sa production littéraire était stupéfiante et ses pièces ont fait de plusieurs générations d’acteurs des vedettes. Private Lives, monté à l’origine en 1930, a promu plus tard des talents aussi variés que Maggie Smith de Downton, Elizabeth Taylor et Richard Burton d’Hollywood, et la tristement célèbre Tallulah Bankhead, tandis que Blithe Spirit reste un classique.

Aujourd’hui encore, presque à chaque minute de chaque jour, quelque part dans le monde, une pièce de Noel Coward est produite.

Il semble donc impossible qu’un homme aussi connu dans le monde entier puisse devenir un espion. Et pourtant, c’est ce qu’il a fait.

Au cours de l’été 1938, Coward, désormais aussi célèbre à Broadway que dans le West End londonien, se rend en Italie où il est témoin du régime fasciste de Mussolini. Cette expérience a déclenché chez lui une haine du fascisme et une détermination à apporter sa contribution au conflit qui s’annonçait.

« Il souhaitait contribuer à une deuxième guerre… de manière à être pris au sérieux une fois pour toutes en tant que personnage public », écrit Oliver Soden dans sa nouvelle biographie révélatrice de l’homme que l’on surnomma le Maître.

Il s’agissait d’un renoncement définitif aux « Bright Young Things » et d’une chance de retrouver l’héroïsme qui lui avait été inculqué dans son enfance, lorsqu’il avait joué le rôle d’un petit garçon qui avait sauvé le monde de la guerre.

Pendant qu’il voyageait en Italie et dans d’autres pays cet été-là, Coward envoyait des rapports secrets à Robert Vansittart, un homme décrit comme le principal conseiller diplomatique du gouvernement de Sa Majesté, mais qui était en fait le maître espion de Whitehall.

En l’absence de fonds provenant d’un Trésor assoupi, Vansittart réussit tout de même à mettre sur pied une « agence de détectives » privée qui recueille des renseignements sur le réarmement allemand dans le but de détruire les arguments en faveur de l’apaisement.

« Il a formé un réseau secret de banquiers et d’industriels suffisamment riches pour payer leurs propres dépenses », écrit Soden dans Masquerade : The Lives Of Noel Coward. Au sommet de sa gloire, Coward avait suffisamment d’argent pour se joindre à la fête.

Cet automne-là, il est envoyé par Vansittart en Suisse pour évaluer si le gouvernement de ce pays avale…

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