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La BDEAC lance un emprunt obligataire de 78 milliards sur le marché de la CEMAC

La Banque des États de l’Afrique centrale(BDEAC) revient à l’assaut du marché financier régional pour la 3e année successive conformément au programme d’émission obligataires prévu dans son plan stratégique 2017-2022. Selon la note d’information consultée par EcoMatin, l’institution sous régionale sollicite les investisseurs pour un montant de 78 milliards de FCFA. Les souscriptions s’ouvrent ce 7 décembre pour s’achever le 21 du même mois.

Dénommée « BDEAC 6,00% NET 2022-2029 », l’opération a reçu le feu vert de la Cosumaf, le régulateur du marché financier et sera rémunérée au taux annuel de 6%(contre 5,46% en 2020 et 5,60% en 2021) sur une maturité de 7 ans avec un différé de deux ans.

A raison de 10.000 FCFA la valeur nominale du titre, l’institution que dirige le camerounais Dieudonné Evou Mekou a fixé, le minimum de souscriptions à 10 obligations correspondant à 100 000 FCFA. Les titres souscrits seront par la suite inscrits à la cote de la Bourse des valeurs mobilière d’Afrique centrale (Bvmac) ce qui permettra aux obligataires de les céder sur le marché secondaire et réaliser éventuellement des dividendes.

Pour l’accompagner dans cette opération, la BDEAC a retenu 5 sociétés de bourse co-chef de file. Il s’agit de Société Générale Capital Securities Central Africa (SG Capital), Upline Securities Central Africa(USCA), Attijari Securities central Africa(ASCA), et AFG Capital Central Africa déjà présentes lors de la précédente levée de fonds.

ESS Bourse, du camerounais Christian Din Dika fait son entrée dans le consortium d’arrangeurs. Ces intermédiaires de marché ont d’ores et déjà injecté dans la cagnotte 50 milliards de FCFA au titre de la prise ferme avant même le lancement de la collecte auprès du public.

Sûreté

L’enveloppe recherchée par appel public à l’épargne(APE) permettra à la banque de développement de poursuivre son programme de financement des projets retenus dans le cadre du plan stratégique a mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires du Programme Economique Régional de la CEMAC.

Comme garantie de remboursement, la BDEAC renseigne qu’un compte séquestre sera ouvert non pas à la BEAC, mais dans les livres d’une « banque de premier rang agréée par la COBAC ». La raison ? « Les banques commerciales proposent de le rémunérer (le compte séquestre, Ndlr), ce qui n’est pas le cas de la BEAC » souffle une source proche du dossier.

« L’approvisionnement dudit compte se fait alors par des prélèvements contractuels opérés dans le cadre d’une convention de prélèvement tripartite (BDEAC –BEAC – Banque ) au profit du compte séquestre domicilié dans la banque de premier rang domiciliataire ; ce qui est de nature à garantir une provision suffisante et disponible dans un délai raisonnable, préalablement à chaque échéance » indique la note d’information.

Eco Matin

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