C’est une indiscrétion du Daily Mail, qui affirme ce mardi matin que le président de la Fifa n’a pas renoncé à l’idée d’installer la Coupe du monde tous les trois ans, bien au contraire.
La folie des grandeurs de Gianni Infantino ne connaît pas de limites. Le président italo-suisse de la Fifa, qui a entrepris de révolutionner le football international depuis son avènement, entend réformer le calendrier international, son ambition à long terme. S’il s’est heurté jusqu’à maintenant à un front du refus pour un passage à une Coupe du monde biennale, alors qu’elle se déroule tous les quatre ans depuis 1930, Infantino n’exclut pas d’obtenir son organisation tous les trois ans, selon le Daily Mail. L’idée trotte dans la tête de Gianni Infantino depuis quelque temps. Le succès commercial de la Coupe du monde 2022 au Qatar, installée en plein hiver l’aurait enhardi dans ses visées réformatrices.
Un calendrier bloqué jusqu’en 2028
« C’est le monde du football qui va décider », expliquait le directeur du développement du football Arsène Wenger en début d’année 2022. Il ne faut pas s’attendre en revanche à ce que les réformes soient appliquées dans l’immédiat, même si elles sont acceptées par la majorité avant 2024, comme le souhaite la Fifa. « On m’a demandé d’organiser le calendrier international, mais il faut savoir que jusqu’en 2028, et même pratiquement jusqu’en 2030, rien ne va changer car la Coupe du monde 2026 et l’Euro 2028 sont déjà programmés, avait ajouté Wenger. Les Fédérations nationales décideront pour après. »
En attendant, la prochaine Coupe du monde conjointement organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada en 2026 se jouera à 48 équipes, contre 32 dans le format actuel. Cette augmentation exponentielle du nombre de convives invitées à la table concrétise la première grande réforme de Gianni Infantino, adoptée en 2017. Si le format reste encore à définir (groupe de trois ou quatre équipes ?), la nouvelle donne risque de poser un certain nombre de contraintes et de problèmes inédits aux organisateurs.
Avec un total de plus de 100 matches à programmer et de grandes distances à couvrir pour les équipes qui se seront qualifiées pour cette édition – comprenant des villes hôtes comme Vancouver et Toronto au Canada, Mexico et Guadalajara au Mexique ou encore Miami, Los Angeles et New York aux Etats-Unis -, le Mondial 2026 pourrait constituer un sacré casse-tête.
RMC Sport