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Incident de Garoua : Alain Fogue et Cie convoqués par la gendarmerie

Le commandant de la légion du Nord à Caroua, David Nyong, a convoqué le 17 mars 2020, pour auditions, Mireille Anou-boudem, Mispa Awasum, Sosthène Médard Lipot, Alain Fogue et le prénommé Augustin.

Les suites judiciaires de l’agression des responsables et militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sur la personne du maréchal des logis chef, Jean Fils Ngwe ont débuté hier, 17 mars 2020 avec la vague des auditions des principaux suspects. Ils ont pour noms: Mireille Anouboudem, Mispa Awasum, Sosthène Médard Lipot, Alain Fogue et un certain Augustin. Ils ont été convoqués par le Commandant de la légion de gendarmerie du Nord à Garoua, le colonel David Nyong.

Si pour le moment, on ne sait avec exactitude les faits qui pourraient leur être opposés, il va sans dire que certains des mis en cause ont été aperçus sur les images violentes ayant abouti à la récupération de l’arme de service du sous-officier de gendarmerie le 13 mars dernier à Garoua. D’autant que dans un communiqué rendu public par le Mrc, cette formation politique soutient l’accusation déjà avancée par ses militants cités plus haut.

D’après la direction de cette formation politique, son président Maurice Kamto a échappé à un assassinat ourdi par le pouvoir de Yaoundé. D’après le texte parvenu à la rédaction d’Es-singan, Jean Fils Ngwe a été commis pour attenter à la vie du leader du Mrc. Qui n’a eu la vie sauve que grâce à la vigilance de ses équipes de sécurité. En face, les autorités de la gendarmerie soutiennent que leur sous-officier a été dépêché pour une mission ordinaire de renseignements à l’occasion du séjour dans la capitale régionale du Nord du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto.

Tentative d’assassinat

Malheureusement, le maréchal des logis chef Jean Fils Ngwe a été vivement interpellé par les proches de Maurice Kamto. Accusé d’avoir voulu attenter à la vie du président national du Mrc, le sous-officier de gendarmerie est molesté, ses vêtements déchirés et son arme de service arrachée. Cette scène d’une rare brutalité a été filmée et les images rapidement partagées dans les réseaux sociaux où il est abondamment dit que «le pouvoir voulait assassiner» l’homme politique.

D’après le texte, l’homme déployé en civil dissimulait une arme avec laquelle sans nul doute, il devait abattre celui qui revendique depuis octobre 2018, sa victoire volée à la présidentielle du 07 du même mois. Et pourtant, indiquent des sources, depuis son arrivée à Garoua, des nouvelles d’une tentative d’assassinat de Maurice Kamto circulaient dans les réseaux sociaux. L’incident qui s’en est suivi, laisse interrogateur.

Pour faire la lumière sur tout ce qui est arrivé et situé les responsabilités, la gendarmerie a annoncé l’ouverture d’une enquête. «Une enquête a été ouverte par la légion de gendarmerie du Nord pour établir les responsabilités des uns et des autres». Pour la gendarmerie nationale, le gendarme en question a été remis aux services du gouverneur de la région du Nord. Son arme et la motocyclette qu’il conduisait sont également entre les mains des autorités.

Approché, l’un des supérieurs de la victime explique: «Je suis rentré de mission aujourd’hui, je me suis rendu auprès du colégion (commandant de la légion) pour faire mon compte rendu. C’est à ce moment qu’il m’a fait part de l’arrivée de M.Kamto Maurice à Garoua et du dispositif sécuritaire qu’il fallait prendre.»

C’est ainsi le maréchal des logis chef Jean Fils Ngwe a été affecté pour cette opération avec un commandant de compagnie, le capitaine Dawanga qui est mon collègue. Mais la psychose qui anime les gens de ce parti politique a pris le dessus sur le bon sens».

De son côté, dans un communiqué, le ministre de la Communication (Mincom) et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, dénonce des actes de violence contre un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Pourfendant les accusations sans preuve du Mrc, le Mincom s’étonne de cette tendance qu’a cette formation politique de se rendre justice.

Raison pour laquelle une source sécuritaire souligne que «ceux qui sont à l’origine de cette agression ont tous été identifiés et seront interpellés. Actuellement, une commission est mise sur pied et.ils seront déférés devant le tribunal militaire pour agression sur un agent de police judiciaire en plein service de renseignement. Monsieur Kamto Maurice vraiment, je préfère m’abstenir de faire le moindre commentaire personnel». Des propos désormais une réalité.

Source : Essingan

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