Aïssatou Bouba Dalil, secrétaire nationale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), traverse une période difficile marquée par des menaces qui pèsent sur sa vie.
Après ses récentes déclarations sur la présence d’« espions du régime BIYA » au sein du parti, elle affirme devoir limiter ses déplacements, bien qu’elle réside en France.
Dans un message émouvant publié sur les réseaux sociaux, Aïssatou Bouba Dalil a annoncé sa décision de ne pas assister au concert de l’artiste engagé Valsero, un événement qu’elle attendait avec impatience.
« J’en meurs d’envie, mais simplement parce que j’ai peur pour ma vie », a-t-elle confié. La militante explique que certains individus, frustrés de ne pas avoir pu obtenir son exclusion du directoire du MRC, auraient menacé sa sécurité.
Ces menaces ont contraint Aïssatou Bouba Dalil à prendre des précautions supplémentaires, notamment pour protéger ses enfants. « Je ne prendrai AUCUN RISQUE, d’autant plus que j’ai encore deux jeunes enfants qui ont encore besoin de moi », a-t-elle souligné avec gravité.
Cette situation s’inscrit dans un contexte de tensions internes au sein du MRC, où Aïssatou Bouba Dalil dit avoir fait face à une « violence inouïe » visant à la pousser à quitter le parti. Malgré ces épreuves, elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique et à défendre ses convictions, tout en reconnaissant la nécessité de prendre du recul pour sa sécurité personnelle et celle de sa famille.
« Il faut donc laisser au temps le soin de panser les blessures et d’apaiser les choses », a-t-elle conclu, tout en souhaitant un bon concert à ceux qui auront la chance d’y assister. Aïssatou Bouba Dalil incarne ainsi le courage et la résilience, poursuivant son combat pour la démocratie malgré les défis auxquels elle fait face.