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Factures impayées : accord trouvé entre Eneo et les Universités d’État

L’entreprise en charge de la distribution de l’énergie électrique a pris part mercredi à une séance de travail à laquelle prenaient part les 11 recteurs, le ministre de l’enseignement supérieur et son collègue en charge de l’eau et de l’énergie.

Le ciel des relations entre ENEO et les universités d’Etat du Cameroun est désormais dégagé. Les deux parties divisées par une histoire de facture d’électricité impayées ont ou s’entendre au cours d’une réunion tenue le 5 Octobre 2022 sous la présidence du ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba. Jacques Fame Ndongo, son collègue de l’enseignement supérieur est intervenu par visioconférence à cette « importante séance de travail ».

Les autres participants étaient les vice-chancelor et recteurs de toutes les universités d’Etat, les directeurs généraux d’ENEO et de l’ARSEL, deux représentants du ministre des finances et des collaborateurs des ministres de l’enseignement supérieur et de l’eau et de l’énergie.

Le communiqué résumant l’assise indique qu’ils étaient réunis pour rechercher de façon consensuelle « une solution durable, efficiente et légale au problème lié à la nécessaire alimentation régulière de universités en énergie électrique, au regard du caractère très sensible de ces institutions au plans académique et sociétal ».

Quatre recommandations ont été formulées au terme des échanges. La première est :

  • l’obligation de consolider la dette des universités d’Etat en matière d’électricité au plus tard dans un mois par une commission quadripartite comprenant un représentant du ministère de l’eau et de l’énergie, un représentant d’ENEO, un représentant de l’ARSEL (Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité), un représentant du recteur ou du vice-chancelor de l’université concernée.
  • La deuxième résolution stipule que la consolidation doit déboucher sur un moratoire accordé à chaque université concernée. « Elle sera sous-tendue par une soutenabilité budgétaire avérée, au niveau de l’institution universitaire », précise le communiqué.
  • Le troisième point indique qu’ENEO devra installer systématiquement des compteurs intelligents afin de garantir l’authenticité et la sincérité des factures.
  • Enfin, chaque université devra s’acquitter du paiement diligent des factures dont l’authenticité aura été préalablement établie par le comité ad hoc sus-visé et en fonction du moratoire dûment validé d’accord parties.

Voilà qui met un terme à un bras de fer qui risquait de prendre une tournure de plus dramatiques.

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