Dans une récente enquête ouverte par la Confédération africaine de football (CAF) contre Samuel Eto’o Fils, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), des questions se posent quant aux motivations derrière cette procédure. Célestin Djamen, président de l’Alliance Patriotique Républicaine (APAR), a soulevé des doutes sur les intentions de Patrice Motsepe, ainsi que sur l’implication de la CAF dans cette affaire.
Lors d’une émission télévisée, Célestin Djamen a critiqué l’approche de la CAF, la qualifiant de maladroite et même perverse. Il a souligné le fait que lorsque des acteurs voyous du football camerounais ont porté plainte à la CAF, il était normal que l’instance enquête. Cependant, il a reproché à la CAF de ne pas avoir informé la FECAFOOT des demandes écrites émanant de ces acteurs, ce qui aurait été le minimum de transparence attendu.
Célestin Djamen est allé plus loin en suggérant que Patrice Motsepe, président de la CAF, pourrait être impliqué dans cette procédure en raison de ses craintes quant aux aspirations de Samuel Eto’o à diriger la Confédération africaine de football. Il a remis en question les déclarations de Motsepe concernant des comportements inappropriés, demandant des précisions sur ce qu’il entendait par là. Djamen a souligné que les allégations sérieuses et la nécessité de présenter des excuses à la FECAFOOT ne peuvent coexister.
Selon Célestin Djamen, la CAF a commis une erreur en ne transmettant pas l’affaire à la Commission interne de la FECAFOOT en premier lieu. Il a rappelé que le rôle de la CAF est de développer le football à l’échelle continentale et d’organiser les compétitions, et non de s’impliquer dans des enquêtes internes des fédérations nationales.
Cette affaire soulève des questions quant à la transparence et à l’impartialité de la CAF dans ses enquêtes. Les intentions réelles de Patrice Motsepe sont également remises en question, avec des allusions à une possible crainte de l’influence de Samuel Eto’o sur la scène footballistique africaine.
Il est essentiel que la CAF clarifie ses actions et réponde aux préoccupations soulevées par Célestin Djamen et d’autres parties prenantes. Une enquête interne approfondie et transparente pourrait contribuer à rétablir la confiance dans l’instance dirigeante du football africain.