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Denis Nkwebo : « Mbezele et Bobiokono n’ont pas de places en prison, mais parmi les journalistes »

Le président national du syndicat des journalistes du Cameroun (Snjc) s’insurge contre la condamnation du directeur de publication du journal Kalara et sa collaboratrice.

Dans une déclaration de Denis Nkwebo ce vendredi, s’étonne de l’interpellation de deux journalistes. « Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a appris que deux journalistes de l’hebdomadaire Kalara en l’occurrence Irène Mbezele et Christophe Bobiokono sont contraints de quitter leur rédaction pour séjourner désormais en prison. Une bien curieuse promotion qui arrive en pleine guerre contre le Coronavirus sur lequel toutes les énergies devraient être orientées », écrit l’ancien journaliste du jour.

« Le Snjc, la Rédaction de Kalara et la corporation des journalistes ont été surpris d’apprendre que le Président du TPI de Yaoundé (Centre administratif) a saisi par écrit, le 26 mars 2020, le Chef de la Division régionale de la Police judiciaire (DRPJ), pour demander l’exécution des mandats d’incarcération émis le 20 décembre 2019, à la place du Procureur de la République près ledit TPI, du reste légalement chargé de faire exécuter les décisions de justice », poursuit Denis Nkwebo.

Prison

Selon le communiqué du Snjc, « Mbezele et Bobiokono n’ont pas de places en prison, mais parmi les journalistes. Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) dénonce l’acharnement des autorités judiciaires et policières contre le journal Kalara et ses journalistes. Le Snjc remarque que les voies de recours et même des plaintes introduites par la défense des mis en cause devant d’autres juridictions n’ont jamais été pris en compte. Une réalité qui témoigne d’une justice à multiples vitesses ».

« Mbezele et Bobiokono n’ont pas de places en prison, mais parmi les journalistes.  Le SNJC appelle à l’arrêt total des poursuites contre Kalara et ses journalistes. La corporation des journalistes et la presse sont invitées à se tenir prêts pour un mot d’ordre qui leur sera donné en temps opportun », conclut le communiqué.

 

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