fbpx

Cameroun Actuel

Crise anglophone : le président du Mouvement réformateur et ses militants exhortent le chef de l’Etat à prendre ses responsabilités

Suite à la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le Mouvement réformateur lance un appel urgent à l’apaisement.

Le pays s’enlise dans la guerre, l’horreur et la barbarie au rythme des attaques des bandes armées et opérations de « neutralisation » de ce’tes-ci par l’armée nationale. Le Mouvement réformateur s’en offusque. Au sein de cette formation politique, les militants regrettent la récurrence des évènements funestes. « Depuis 4 ans cette crise perdure… Sept enfants ont lâchement été abattus et plusieurs autres blessés par des assaillants armés non identifiés, le samedi 24 octobre dernier lors de l’attaque de l’école Mother Francisca international bilingual academy à Kumba, dans la région du Sud-Ouest. Les cas de mutilations et de décapitations, d’exposition au public de.s dépouilles des hommes armés « neutralisés” et aujourd’hui, te massacre des écoliers innocents », déplore le président de cette formation politique, Samuel Billong, dans un communiqué qu’il a signé le 31 octobre 2020.

Devant ces faits macabres, le Mouvement réformateur formule le vœu d’une interruption de cette barbarie. Pour lui, te président de la République, Paul Biya est la personne indiquée pour rétablir la paix. Mais hélas. Dans son communiqué, Samuel Billong et ses militants pensent le contraire : « Notre appel au président Paul Biya, chef de l’Etat à peser de tout son poids pour l’arrêt des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a pas été entendu. Son silence et son apathie face aux horreurs de la guerre apparaissent comme des facteurs favorisant la poursuite du drame que vivent les populations dans tes régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest et la nation dans son ensemble ». Malgré, cela le Mouvement réformateur reste sur sa quête de la résolution de ces conflits. « Il paraît urgent d’apporter une réponse pertinente au problème de là’vacance du pouvoir au sommet de l’Etat pour envisager de manière décisive le rétablissement de la paix dans les régions en crise et de répondre légitimement aux défis dont la nation fait face », lit-on dans ce communiqué.

Source: Le Jour n°3291

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi