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Covidgate : comment le nom de Ngoh Ngoh a été retiré du rapport d’enquête de la Chambre des Comptes transmis à Biya

Ceux qui s’obstinent à défendre Ferdinand Ngoh Ngoh allias l’homme à la punk dans le cadre des poursuites engagées contre lui par le TCS pour son implication dans la gestion des fonds COVID soutiennent que son nom n’apparaît pas dans le Rapport de la Chambre des Comptes. Ce qui, selon ceux-ci, n’explique pas les poursuites engagées contre le SGPR.

Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut se souvenir que le Magistrat hors hiérarchie AWALA WODOUGUE, aujourd’hui Conseiller technique au SGPR était à l’époque des faits,1er avocat général à la Cour Suprême et à ce titre, c’est ce dernier qui représentait le parquet Général dans le cadre de l’instruction de ce dossier par la Chambre des Comptes. Ceux qui lisent aujourd’hui ledit Rapport peuvent constater que le nom de Monsieur AWALA apparaît bel et bien dans ce Rapport comme représentant du parquet et donc à l’origine des réquisitions du Ministère Public dans ce dossier.

C’est donc Monsieur AWALA WODOUGUE qui aura « convaincu » le Président de la Chambre des Comptes, d’écarter du Rapport toutes les déclarations des autres mis en cause qui accablaient l’homme à la Punk alors même que ce dernier n’est autre que l’alpha et l’oméga dans cette affaire de distraction des fonds Covid. Dans la mesure où tous les ministres, y compris le ministre de l’agriculture, Gabriel Mbaïrobe ont affirmé avoir reçu les instructions de l’homme à la punk.

Il faut se souvenir qu’un Rapport de la CONAC daté de l’année 2019 avait déjà indexé Monsieur AWALA WODOUGUE comme notoirement corrompu. Il était alors Procureur Général auprès de la cour d’appel du Littoral.

A titre de récompense pour ses services rendus, Ce magistrat corrompu a été appelé à servir auprès de l’homme à la punk comme conseiller Technique chargé des affaires juridiques, par note de service signée de Ferdinand NGOH NGOH.

Et c’est encore lui AWALA qui dans la note adressée au Garde des Sceaux pour l’enquête Covid, a cru devoir cadrer les poursuites aux seules personnes indexées dans le Rapport de la Chambre des Comptes afin de parfaire son crime.

Parquetier de son état, il avait oublié que le juge pénal se doit de poursuivre les auteurs, coauteurs et complices d’une infraction sans aucune réserve ou limite imposée par l’exécutif qui d’ailleurs est interdit de faire des injonctions au Juge, selon la loi pénale en vigueur au Cameroun.

Il faudra d’ailleurs que le conseil supérieur de la Magistrature s’intéresse au cas particulier et flagrant de Monsieur AWALA WODOUGUE pour sa « corruption promotionnelle »par le nommé NGOH NGOH dans le cadre de l’élaboration du Rapport de la Chambre des Comptes Covid.

Boris Bertolt

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