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Covid-19 : bientôt un vaste plan de réduction des effectifs dans les médias français

La crise liée au coronavirus semble avoir détruit et paralysé des pans importants de l’économie mondiale, amenant à des réajustements d’effectifs dans certains corps de métiers dont celui des médias. En France, de nombreux grands groupes médiatiques prévoient de réduire leurs effectifs dans le cadre du « plan post-covid ». Pour ouvrir le bal, le groupe Altice, détenteur des médias RMC et BFM.

Le coup et l’impact du coronavirus est encore difficilement mesurable sur l’économie mondiale. Ce qui est certain, est que le pic de chômage devrait considérablement franchir une courbe inédite, à cause des plans sociaux mis en place par les entreprises pour économiser et limiter les effets de la pandémie sur leurs caisses et leur fonctionnement. L’univers des médias qui reste un secteur précaire (car vivant essentiellement de subventions et de publicités) essuie déjà de plein fouet les effets de cette crise sanitaire.

En France, certains groupes médiatiques ont lancé un vaste plan social de réduction des effectifs ou sont sur le plan de le faire. Altice, détenteur de BFM, de RMC ou de Libération a ainsi engagé un plan interne de limitation des effectifs. Ainsi, près de 1600 employés devraient quitter leur poste de façon volontaire ou obligatoire. La formule obligatoire n’intervenant qu’en cas d’extrême nécessité selon un cadre :

« les licenciements contraints n’interviendront que si le nombre des volontaires était insuffisants ». Cette réduction touche principalement dans le secteur de l’audiovisuel. Aussi, le retour aux contributeurs extérieurs devrait aussi se voir considérablement réduit. « Le recours aux intermittents, aux pigistes et aux consultants sera divisé par deux » insiste une autre source au sein du groupe appartenant au milliardaire Patrick Drahi.

Dans la même lignée, TF1, M6 ou NRJ devrait procéder dans les prochains jours à l’activation de leurs plans sociaux. Le top management de TF1 a d’ores et déjà annoncé son désir de faire des « économies massives » pour mieux se relancer et supporter les coups de la crise économique post pandémique.

Outre manche, le très prestigieux journal The Economist a dû supprimer un dixième de son personnel pour échapper au choc, malgré des gains prospèrent au cours de l’exercice 2019.

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