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Chronique littéraire : qui est journaliste ? Comment démêler le vrai du faux ?

 

LA PETITE CHRONIQUE LITTERAIRE DU SOLEIL LEVANT

 

Depuis quelques semaines, un métier tient en haleine  l’actualité de notre pays. D’abord,  le refus de M. Belinga Amougou comme parrain de la promotion de l’ESSTIC. Ensuite, Martinez Zogo, un chroniqueur très populaire, dont l’enlèvement et l’assassinat effroyable ont consterné l’opinion nationale et internationale.

Ces évènements bien qu’ayant défrayé la chronique  et horrifié mêmes les âmes les moins sensibles pour le second peuvent être conçus comme anecdotiques au regard de l’éternelle querelle entre  journalistes issues des grandes écoles et non ; les premiers jugeant les suivants illégitimes. Pour démêler le vrai du faux, il nous semble nécessaire d’interroger l’origine de ce mot, sa définition actuelle. Peut-être à l’issue de cette odyssée intellectuelle, la lumière jaillira.

Le mot journaliste est dérivé du mot « journal » et du suffixe « iste ». Journal provient du latin « diurnus » qui signifie « d’un jour », « chaque jour », « journalier ». Quant à « iste », c’est un suffixe servant à former un nom correspondant à un métier ou à un adepte d’une activité, d’une idéologie ou d’une théorie. Un aspect de cet affixe nous parait très intéressant.

En effet, les plus anciens termes en «  iste » dans la langue française remontent aux guerres de religions avec les termes tels que papistes, calvinistes. Les termes en « iste » seraient donc des termes de guerres avec une certaine connotation à la violence, au mouvement, à la conquête à l’inverse du « ien » qui renvoie à la paix avec des termes tels que « luthérien ».

Pour nous donc, un journaliste serait une personne dont le métier est d’être en mouvement chaque jour pour  une conquête notamment celle de l’information. Etymologiquement, l’accent est mis sur la pratique quotidienne  et non la formation. Notre analyse est conforté par cette définition de wikipédia qui affirme qu’ « un /une journaliste est une personne qui recueille ou recherche, vérifie et écrit puis redistribue des informations sur tout type de support média. Ces éléments mis ensemble nous dictent une conclusion, c’est par la juste pratique de cette activité que l’on acquiert la véritable casquette de journaliste. Les formations dans les grandes écoles de journalisme seraient-elles vaines ?

Se former dans une école professionnelle pour accéder à la profession nous semble plus être un accélérateur qu’une barrière. D’autres critères d’appréciation nous semblent plus adaptés à juger de la qualité ou non d’un journaliste notamment la déontologie du métier. Tout individu qui pratique du bon journalisme est un journaliste. Et Diplomé de l’ESSTIC ou non, aucun de ces derniers ne devraient mourir à cause de l’exercice de leur profession.

Monsieur MARTINEZ ZOGO, REPOSEZ EN PAIX !

NAZAC

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