Dans un tournant historique, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont récemment annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Une décision qui pourrait marquer le début d’une série de changements significatifs dans la région, avec le président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, laissant entendre que le Franc CFA pourrait être le prochain sur la liste des transformations à venir.
Lors d’une interview avec Alain Foka, le président Traoré a souligné la nécessité de briser tout lien perçu comme asservissant, et bien que rien ne soit encore confirmé, il a laissé entendre que le processus de retrait de la CEDEAO pourrait ne pas s’arrêter là. « Probablement. Laissez venir les choses. Tout ce que nous faisons ça vous a surpris n’est-ce pas ? Des choses vont peut-être vous surprendre encore. Et il n’y a pas que la monnaie. Tout ce qui est lien qui nous maintient dans l’esclavage, nous allons briser ce lien », a-t-il déclaré.
La décision officielle de quitter la CEDEAO a été entérinée par les dirigeants du Burkina Faso, du Niger et du Mali le 28 janvier 2024, prenant effet immédiatement. Cette initiative audacieuse a immédiatement soulevé des questions sur d’autres changements à venir, avec le Franc CFA au centre des préoccupations.
Le Franc CFA, une monnaie utilisée dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et liée à l’euro, pourrait être sujet à des modifications majeures dans le cadre de cette évolution politique. Le président Traoré a clairement exprimé sa détermination à rompre tout lien perçu comme oppressant pour son pays. Cette décision pourrait signaler un changement significatif dans la politique monétaire de la région, avec des répercussions potentielles sur l’économie et les relations internationales.
L’avenir de ces nations, désormais indépendantes de la CEDEAO, semble être en pleine mutation, et la suite de cette évolution politique promet d’être pleine de surprises. Les observateurs attentifs surveilleront de près les développements à venir, alors que ces pays tracent une nouvelle voie dans le paysage politique et économique de l’Afrique de l’Ouest.