Les Camerounais passent par des processus écœurants pour faire établir leur carte d’identité nationale. La situation s’aggrave encore lorsqu’ils doivent attendre la livraison des documents.
Simon Fonsi, un électricien, attend depuis deux ans pour récupérer sa carte d’identité. L’homme n’est pas encore en possession du document. Il y en a plusieurs autres dans le même cas.
Voyons maintenant le communiqué publié par le ministre de la Décentralisation, George Elanga Obam. Il indique que le processus d’identification des cartes d’identité sera bientôt rapproché de la population à travers les conseils locaux.
Comment cela résoudra-t-il la situation actuelle ? Il est probable que les cartes soient produites mais retenues pour des raisons que l’on ne peut pas dire.
En 2021, le secrétaire général de la délégation générale à la sécurité nationale a révélé que plus de 250 000 cartes d’identité étaient en attente de collecte dans tout le pays.
Considérant les expériences quotidiennes que les gens ont avec des policiers pour ne pas posséder de carte d’identité, il sera difficile de croire qu’ils abandonnent délibérément leurs cartes d’identité.
Actuellement, il existe plus de 280 postes d’identification et 50 unités d’identification mobiles à travers le pays.
La mise en place des centres dans chaque commune, signifiera plus de cartes d’identité produites, mais la collecte sera-t-elle facilitée ? Et les processus se termineront-ils au niveau du conseil ? Ce sont des soucis.
Ce que la plupart des Camerounais veulent, c’est un système dans lequel ils n’auront pas à attendre longtemps ou à dépenser de l’argent pour renouveler des reçus expirés pour pouvoir s’identifier.