Ce lundi est un moment historique gravé entre le Cameroun et le Tchad avec l’inauguration du nouveau pont sur le Logone.
Cet ouvrage majestueux relie désormais les villes de Yagoua (Cameroun) et Bongor (Tchad), renforçant les liens séculaires entre nos deux peuples frères.
La cérémonie a été présidée par le Premier Ministre du Cameroun, Chief Dr Joseph Dion Ngute, et son homologue tchadien, Allah Maye Halina, représentant respectivement les présidents Paul Biya et le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno.
Fruit de la coopération dynamique entre le Cameroun, le Tchad et leurs partenaires au développement, à savoir l’Union Européenne et la Banque africaine de développement, ce chef-d’œuvre architectural incarne l’espoir et l’ambition partagée de prospérité.
Bien plus qu’un simple pont, il constitue un véritable levier économique pour stimuler les échanges commerciaux, faciliter la circulation des biens et des personnes, et booster la croissance des deux nations.
Le pont sur le Logone, construit avec le soutien financier de la Banque africaine de développement, du Fonds africain de développement, de l’Union européenne, du gouvernement camerounais, et la collaboration des gouvernements camerounais et tchadien, est un investissement stratégique de plus de 578 millions d’euros.
Achevé au bout de cinq ans, l’infrastructure a mis un terme aux dangers et aux contraintes des anciens moyens de transport, ouvrant une nouvelle ère pour les échanges transfrontaliers.
En connectant Yagoua, commune de l’Extrême-Nord camerounais, et Bongor, ville méridionale du Tchad, le pont soutient l’intégration régionale, l’un des objectifs prioritaires des « High 5 » contenu dans la Stratégie décennale 2024-2033 du Groupe de la Banque africaine de développement.
Le pont facilite non seulement les déplacements des personnes, mais aussi le transport des marchandises, réduisant les coûts logistiques et augmentant les opportunités commerciales.
Le pont sur le Logone s’impose déjà comme un pilier de développement et d’unité. Pour les riverains comme Pierre Fissou, le pont est avant tout un symbole de sécurité et de rapprochement.
Avec cette réalisation, les deux pays voisins d’Afrique centrale prouvent que, malgré les défis, une Afrique intégrée et prospère est à portée de main. Pour Pierre, Fatimé et leurs concitoyens, ce pont est bien plus qu’un ouvrage ; c’est la promesse d’un avenir meilleur.