Ceux-ci manifestent devant la direction générale de l’entreprise à Akwa. Ils revendiquent des meilleures conditions de travail.
Ce n’est pas la grande sérénité au sein de la société Nexttel Cameroun. En effet, les employés de la compagnie de téléphone mobile ont entamé une grève illimitée et pacifique. Depuis ce jeudi 11 juin 2020, ils sont regroupés au sein de la direction générale de l’entreprise à Akwa. Ils réclament de meilleures conditions de travail. Ils exigent aussi, un reclassement des staffs selon leur ancienneté.
Ils demandent par ailleurs, la réinstauration des congés annuels payés, le paiement des primes de risques pour les employés des régions anglophones du pays. Et pour finir, la réintégration des staffs licenciés. Notamment, Charlotte Milla, l’ancien directeur-adjoint des ressources humaines, licenciée abusivement le 3 mai 2020 après son adhésion au Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic).
12 mai 2020
Quelques semaines, le principal responsable du bureau syndical d’entreprise du Syntic à Viettel Bote Bakel Benjamin Lavoisier subissait un harcèlement moral de la part de l’employeur. En plus d’être affecté à Bamenda sans être consulté au préalable. Le but de la manœuvre était d’étouffer les revendications légales des travailleurs contenues dans le mémorandum du 12 mai 2020. Des revendications transmises à l’employeur Viettel Cameroun par le bureau syndical d’entreprise.
« Nous sommes dans le regret de vous annoncer que les multiples tentatives pour faire respecter les revendications des salariés contenues dans le mémo déposé le 12 mai 2020 ont été vaines par votre fait. En concertation avec l’ensemble des travailleurs syndiqués et notre hiérarchie syndicale, nous avons pris la décision de déposer auprès de vous, le directeur général adjoint de Viettel Cameroun S.A., le présent avis de grève illimitée et pacifique », pouvait-on lire dans ladite correspondance.