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Cameroun : le pays n’a jamais connues d’élections démocratiques du fait des fraudes électorales

Tout pays, toute diocèse, toute paroisse, toute communauté, toute famille, etc. aspire non seulement à être bien structuré, mais aussi à être bien gouverné, à avoir un bon berger, un bon leader.

Alors qu’on s’inquiète au Cameroun de la disparition des radars de celui qui est censé être le leader, le bon berger du pays, la parole de Dieu nous fait méditer justement sur ce qui caractérise un bon berger.

La première de ces caractéristiques est qu’il entre par la porte. Il n’escalade pas : « Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix » (évangile). Cette porte est celle des lois et des institutions légitimement érigées. Au Cameroun, il s’agit d’élections démocratiques que malheureusement ce pays n’a jamais connues du fait des fraudes électorales. Accéder à un poste de leadership par la fraude, c’est escalader par un autre endroit. Or, dit l’évangile de ce dimanche « celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit est un voleur et un bandit. » Ils sont nombreux dans nos pays, surtout en Afrique centrale, surtout au Cameroun.

La seconde caractéristique du bon berger est qu’il est proche des brebis : « Les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir » (évangile). Or pour connaître le nom de chacune de ses brebis, le berger doit passer du temps avec elles et parler avec elles ; ainsi elles s’habituent à sa voix qu’elles apprennent à distinguer de celle d’un étranger. Quelle est la dernière fois que les Camerounais ont entendu la voix de leur berger ? Cela fait des mois. Ce vide a été comblé par le leadership cacophonique de ses ministres, surtout en ce temps d’insécurité sanitaire.

La troisième caractéristique est qu’il marche à leur tête : « Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (évangile). C’est bien le berger, et non ses représentants, qui marche à la tête des brebis. Il ne dirige pas par procuration ou par délégation de signatures (souvent mal imitées) mais personnellement, parce qu’il en a la force et la vigueur. Ce n’est plus le cas avec PR du Cameroun qui ne marche plus à la tête des Camerounais et dont on a fini par oublier la voix au profit des bandits et des voleurs. Or, « Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr » (évangile). En plein coronavirus, ils ont rouvert les bars cette semaine comme pour dire aux brebis: « sortez, buvez, mangez et mourrez! »

Dans ces conditions de déficit de leadership de qualité, beaucoup, malgré les églises fermées, se tournent vers le seul et bon berger qui leur reste : Jésus Christ. Il est la porte des brebis : « Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. », Dit l’évangile. Oui, la vie en abondance, celle à laquelle aspire tout être humain. Cette vie en abondance, Jésus la donne en donnant sa propre vie. Ainsi, « Par ses blessures, nous sommes guéris » (2ème lecture). Et c’est là, enfin, la quatrième caractéristique d’un bon berger, d’un bon leader : il donne sa vie pour ses brebis pour que dans ses blessures elles trouvent la guérison. Face à la maladie de coronavirus, le bon berger ne déserte pas, mais il prend la tête du troupeau pour l’affronter.

Heureusement que « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure » (Ps 22, 1-2).

Bon dimanche et à dimanche prochain, s’il plaît à Dieu !

 

Ludovic Lado SJ

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