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Cameroun : l’acharnement judiciaire des adversaires de Samuel Eto’o

Samuel Eto’o est contesté, depuis son élection, en tant que président de la Fecafoot. L’ex-international est régulièrement attaqué par ses adversaires.

Les problèmes judiciaires de Samuel Eto’o en Espagne sont-ils en train de rattraper l’ancien footballeur ? Élu à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ex-international doit faire face à une fronde lancée par ses adversaires de l’époque. Le Comité olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) et plusieurs anciens membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot de 2019, emmenés par Balla Ongolo, avaient demandé l’annulation du mandat de Samuel Eto’o avec un recours déposé il y a un an devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Car le 20 juin 2022, la justice espagnole avait condamné à 22 mois de prison l’ancien joueur de Barcelone pour des faits de fraude fiscale. Samuel Eto’o avait alors conclu un accord avec le parquet espagnol, comme l’avaient fait avant lui d’autres joueurs à l’instar de Lionel Messi. Pour les peines inférieures à deux ans, les condamnés sans antécédents judiciaires ne sont pas obligés d’appliquer leur peine.

Mais pour les opposants au président de la Fecafoot, c’était du pain béni. Selon eux, la condamnation d’Eto’o, même après accord avec la justice espagnole, devrait empêcher l’ex-international d’être espagnol. Les plaignants s’appuient sur l’article 36 des statuts de la Fecafoot. Selon les textes, « tout candidat au poste de membre du Comité exécutif de la Fecafoot doit (…) n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté sans sursis supérieure à trois mois » ou « à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six mois ».

La longue procédure a-t-elle fragilisé Eto’o ? Juridiquement, non. « Si l’on suit les textes à la lettre, Eto’o n’a pas été condamné à une peine ‘privative’ puisqu’il n’a pas été emprisonné, résumé un avocat camerounais. De plus, la condamnation a été prononcée alors qu’il n’était plus candidat mais élu ». Autrement dit, le président de la Fecafoot ne risquait pas grand-chose.

Malgré tout, les adversaires d’Eto’o sont déterminés à user de tous les recours possibles. L’ancien membre du Comité exécutif de la fédération, Guibaï Gatama, estimait en août dernier qu’Eto’o « n’est plus président de la Fecafoot depuis sa condamnation le 20 juin 2022 à 22 mois de prison ferme pour fraude fiscale en Espagne, en vertu des dispositions combinées des articles 36 et 47 des statuts de la Fecafoot ».

Criant haut et fort qu’il ne reconnaît plus le président de la fédération de football depuis près d’un an, Guibaï Gatama a également porté l’affaire devant le TAS. Cette fois pour avoir été exclu injustement du Comité exécutif de la Fecafoot.

Depuis décembre 2021, Eto’o aura passé plus de temps dans les tribunaux qu’à la Fecafoot…

Le Journal de l’Afrique

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