Le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libii, intensifie son combat pour faire respecter ses droits et dénoncer ce qu’il considère comme des atteintes à la démocratie.
Récemment, le député du PCRN a pris une initiative audacieuse en saisissant plusieurs organisations internationales, dont l’ONU, l’Union Africaine, l’Union Européenne et plusieurs chancelleries occidentales, contre le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Selon des sources concordantes, Cabral Libii accuse Paul Atanga Nji de violations des droits et des libertés, ainsi que d’entraves à la démocratie par un abus de pouvoir systémique. Cette démarche fait suite à une série d’événements tendus entre les deux protagonistes, exacerbés par des conflits internes au PCRN et des manœuvres administratives qui, selon Cabral Libii, visent à entraver ses ambitions politiques en vue de la présidentielle de 2025.
Parmi les documents joints à la plainte internationale figurent le procès-verbal du congrès du PCRN de mai 2019 et un courrier adressé au Premier ministre, Dion Ngute, exposant les mêmes griefs. Cette action, désormais avancée, a également suscité des remontrances de la part de Philémon Yang, le nouveau président de l’Assemblée nationale, à l’encontre de Paul Atanga Nji, mettant en lumière les tensions croissantes au sein de l’appareil étatique camerounais.
Cette affaire illustre une lutte intense pour le contrôle du PCRN entre Cabral Libii et Robert Kona, exacerbée par des décisions administratives controversées, telles que la tenue du congrès du parti malgré une décision de justice suspendant l’événement. Ces développements soulèvent des questions sur l’impact potentiel sur la scène politique nationale et internationale, alors que Cabral Libii cherche à consolider sa position en vue des échéances électorales à venir.