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Assemblée nationale : les dessous d’une déchirure

Lorsque vous voyez deux barons de ce régime se déchirer, sachez, qu’il y a un deal d’argent qui a mal tourné, sachez que le partage des ressources des ressources du pays entre eux a mal tourné. Vous ne les verrez jamais se déchirer pour la bonne marche du pays, ou pour le bien-être des populations, soutient Aristide Mono.

Même lorsque vous les voyez se discuter les compétences, sachez qu’il y a une grosse affaire de contrôle de ressources derrières. Le dernier cas en date est le spectacle que nous offre le camp Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale et le Camp Gaston Nkomba désormais ex secrétaire général de l’assemblée nationale en attendant sa probable réhabilitation.

Il s’agit bel bien d’une bataille de contrôle des ressources de l’État mise à la disposition de cette chambre qui n’a ouvert une enquête parlementaire alors que les scandales financiers et des situations incompréhensibles ne manque pas dans ce pays. En toile de fond il s’agit d’une histoire d’argent dans laquelle se trouve le cas particulier d’un marché d’attribution des assurances.

En tout cas, c’est entre eux là- bas. Profitons juste de cette affaire pour parler des sous Dieux ou vice Dieu de cette république, des pontes du régime qui sont érigées en seigneur dans leurs différents domaines de compétence respectifs. A côté du président de la république, nous avons des sous président, des vices président de la république qui bénéficient des marges d’autonomie incroyable.

Chacun gère sa zone de compétence comme un petit État quasi autonome. Là-bas on nomme qui on veut, on fait ce qu’on veut et gère les ressources publiques comme on veut, mais pourvù que cela ne porte pas atteinte à l’organisation du prince, du régime au pouvoir. Ce clash entre-le camp Gaston Nkomba et Cavaye nous offre une illustration parfaite du morcellement de l’État avec pour implication l’érection des sous président de la république ou des sous Dieux.

Ici le président de l’Assemblée nationale nous rassure qu’au parlement il reste président de la république à son niveau. Nul besoin de rappeler qu’il n’a jamais accepté de gaieté de coeur la présence du président du Sénat sui lui. Généralement, après la présentation des vœux au président, il court toujours directement recevoir sa part sans attendre le tour du président du Sénat.

Mais restons sur le clash en cours pour mettre en lumière la dictature du demi Dieu de l’assemblée nationale, le demi Dieu du grand Nord, le demi Dieu de la région de l’extrême Nord, le demi Dieu du département du mayo sava, le demi Dieu do Tokombéré, le demi Dieu du village. Un demi-Dieu par qui tout doit passer dans ces différents espaces de règne. Qui s’oppose ou résiste à l’honorable Cavaye dans ces espaces passe, à la meule, du moins s’expose à la vie dure. Comme les autres petits seigneurs, il est dictateur impérial à son niveau. Il le démontre à suffisamment dans son clash actuel, un clash qui est un remix des rapports avec les autres SG. …citer….

Déjà celui qui fait ajouter Très puis Très très devant son titre d’honorable engage une démarche quasi cavalière pour venir à bout de son secrétaire, un suspension de signature en cascade, une réunion de- destitution en embuscade, un corum taillé à la mesure des attentes personnelles du pan, une destitution expéditive, bref tous les indices confortent le caractère seigneurial multirécidiviste de celui qui a ajouté très puis très très devant son titre d’honorable.

D’ailleurs dans l’audio qui circule le depuis pour qui l’honorable sans très ou très très ne suffit pas personnalisé le problème lorsqu’il dit une certaine vulgarité langagière qu’il a dit lui député sur 180 que compte le parlement est qu’il a été insulté.

«J’ai dit au président que je ne travaillerai plus avec lui. Le président de la république nous l’avait proposé et nous l’avons élu. Il est devenu un opposant irrespectueux, méprisant, véreux… Il vilipende le chef de l’État et moi-même; sa gestion est catastrophique et chaotique qui exige que les comptes soient rendus…»

C’est le bureau qui relève Komba, pourtant proposé par le chef de l’État ; parallélisme de forme! Les autres, au lieu de dénoncer, ont plutôt brillé par leur absence

Dr Aristid Mono

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