André Onana met fin à sa carrière internationale sur le mode « arrêtez-moi ou je fais un malheur ». Cette attitude puérile est symptomatique de ce mal-être rongeant les personnes qui ont maladivement besoin d’attention.
Ce garçon est manifestement tenaillé par une maladie mentale. Le problème est qu’en Afrique, on ne prend pas les affections psychologiques au sérieux, du moins jusqu’à ce que le sujet se dénude et circule dans le plus simple appareil.
Voilà un footballeur qui a décidé de caporaliser l’équipe nationale. Il veut dicter au sélectionneur ses choix. Il obtient que Ngadeu ne soit pas du voyage. Puis il veut la tête de Nkoulou. Avant de se mêler de l’élaboration du système de jeu.
On lui propose de présenter ses excuses au coach, il refuse. Exclu du groupe, il ne rentre pas à Milan où l’attend son club mais se rend à Yaoundé où il fait la tournée des bureaux politico-mafieux.
Le tout sous les encouragements d’homme d’affaire véreux, propriétaire d’une télévision à scandales et d’une bande de sociopathes pseudos militants d’un parti politique, le MRC.
Si André Onana veut conditionner son retour au sein des Lions au départ de l’équipe actuelle à la tête de l’équipe nationale, je lui conseille d’éviter les jeux de hasard.
A ce petit frère, je recommande néanmoins de réfléchir à ce bon mot de William Shakespeare : « Les orgueilleux ne laissent pas de gloire derrière eux ». Et conseille de lire la bible qui nous enseigne que « L’orgueil précède la ruine de l’âme et l’esprit s’élève avant la chute. »
Coups Francs