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17 hommes seront jugés dans l’affaire du site porno « French Bukkake »

Il s’agira du premier grand procès de porno dit « amateur ». Sur la plateforme française Bukkake, les actes sexuels violents se sont succédé par surprise, sur des actrices recrutées par ruse. Jeudi 31 août, deux magistrats ont ordonné le renvoi en jugement à Paris de 17 hommes, âgés de 29 à 61 ans, soupçonnés d’avoir participé à ce système bien huilé qui a permis les viols de dizaines de femmes.

Cinquante victimes connues

Ils étaient dirigeants de la plateforme, associés, recruteurs d’actrices, comédiens. Tous seront jugés par le tribunal correctionnel départemental de Paris pour de multiples délits : viols collectifs, traite d’êtres humains en bande organisée, proxénétisme aggravé… Pour l’heure, l’enquête évoque une cinquantaine de femmes, victimes de leurs agissements, mais bien d’autres pourraient exister. Unique dans le contexte de la mise en cause d’une plateforme pornographique amateur : plus d’une quarantaine de femmes et quatre associations – Les Effronté.es, la Ligue des Droits de l’Homme, le Mouvement du Nid et le féminisme Osez – se sont constituées parties civiles.

Ouverte en octobre 2020, l’information judiciaire s’est immédiatement portée sur le dispositif qu’aurait mis en place Julien D., qui sera jugé notamment pour traite des êtres humains en bande organisée. Il lui est reproché d’avoir incarné trois personnages virtuels successifs, afin d’attirer des jeunes femmes sur sa toile. Tous ont été choisis pour la précarité de leur situation. Une amie qui se veut rassurante, « Axelle Vercourtre », a convaincu les victimes de se laisser tenter par un métier d’escort girl. Un responsable d’une agence orientée vers cette activité les a recrutés. Enfin, le troisième personnage était un client présumé de cette agence. Les femmes l’ont rencontré dans une chambre d’hôtel pour un acte sexuel rémunéré et ont filmé à leur insu. Les films ont ensuite été diffusés via le site français Bukkake. Entre 2013 et 2019, Julien D. est accusé d’avoir violé une trentaine de femmes lors de ces rencontres, présentées comme des tests, avant de les orienter vers des tournages où elles ont subi de nouveaux faits de viol aggravé.

Filmer sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants

Le réalisateur et réalisateur du French Bukkake, qui se faisait appeler Pascal O., ainsi que son partenaire surnommé Mat Hadix, deux figures bien connues du porno amateur, sont accusés d’avoir profité de ce système de recrutement pour réaliser des tournages. Cela leur a valu des accusations de traite d’êtres humains en bande organisée et de viols collectifs. Pascal O. est également soupçonné de proxénétisme aggravé. Il aurait permis à des clients, ayant payé un abonnement ou proposé leur appartement comme lieu de tournage, de participer à des viols. De nombreux plaignants ont témoigné de tournages sous…

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