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Cameroun Actuel

1 milliard de F pour les travaux d’entretien routier dans la ville de Douala

Bientôt les nids de poule seront un vieux souvenirs sur les axes concernés.

1 milliard de Fcfa. C’est le montant qu’entend consentir le ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), pour les travaux d’entretien routier dans la ville de Douala. Plus précisément, il s’agit du traitement de nids de poule. Cela tient d’un appel d’offres que ce département ministériel vient de lancer en procédure d’urgence.

La consistance des travaux sera : l’installation de chantier ; les travaux préliminaires ; les terrassements généraux ; les travaux de voirie; et l’assainissement des eaux pluviales. Les zones concernées : Douala 1er (Rue 1.390 Sylvani et Rue du Pasteur Lottin Same) ; Douala 2e (Rue Roi Njoya) ; Douala 3e (Axe Dernier Poteau – Tratafric – Tunnel Ndokotti) ; et Douala 5e (Station MRS Omnisport – Carrefour Camtel Bepanda ; Hôpital de la Cité des Palmiers – Carrefour Cité et la Rue 5N, 051 : Mairie Dla 5 – Terminus Bonamoussadi). Il convient de préciser que « la construction des ouvrages d’assainissement se fera obligatoirement sur la base de l’approche ‘‘Haute Intensité de Main d’Œuvre’’ (HIMO) », indiquait l’appel d’offres lancé par le Minhdu. Les personnes ainsi intéressées ont jusqu’au 29 mai prochain pour soumettre leurs offres.

Cette action du Minhdu est une mesure en plus pour l’entretien routier de ce département de la région du Littoral. L’on souvient que dans cette même veine d’entretien routier, le maire de la ville de Douala, le Dr Mbassa Ndine signait avec UBA un accord de crédit pour d’un montant de 7 milliards de FCFA.

Cette enveloppe doit permettre à la Communauté urbaine de Douala de mettre en œuvre des programmes d’entretien des routes et à la maintenance des voiries et réseaux divers dans la ville de Douala. Ceci à travers sa Régie Autonome des Routes et des Constructions de la Ville de Douala.

Rappelons tout de même que les travaux d’entretien qui seront effectués à Douala, sont le quotidien de plusieurs villes camerounaises. Ce qui est la conséquence de l’état de délabrement des routes. Ce mauvais état des routes s’explique par plusieurs facteurs dont « la surcharge, la corruption, le cadre institutionnel, la gestion irrationnelle et approximative du réseau, et le défaut d’entretien. », relevait Nkafu policy institute, dans une étude de Décembre 2016.

Eco Matin

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