La Côte d’Ivoire continue de célébrer la victoire des Éléphants avec un score de 2-1 contre le Nigeria en finale de la 34e Coupe d’Afrique des Nations, dimanche soir.
Cette victoire a des implications politiques significatives pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, dont le gouvernement était sous pression pour que toutes les installations soient prêtes à temps pour accueillir cette compétition majeure.
Alassane Ouattara avait promis d’organiser « la plus belle CAN de l’histoire », et le défi semble avoir été relevé avec succès, car aucun incident majeur n’a été signalé pendant le déroulement du tournoi.
La classe politique unanime se réjouit de cette victoire. Dans un communiqué, le PPA-CI de Laurent Gbagbo salue « un effort collectif et un vibrant esprit de patriotisme ». De son côté, Tidjane Thiam, le leader du PDCI, note que cette victoire est une « leçon de résilience et de détermination ».
Le président de ce parti d’opposition félicite également les autorités, notamment le président Alassane Ouattara, pour l’organisation réussie de cette CAN.
Cette victoire sportive a permis aux autorités de créer une unité nationale autour d’une cause commune, le football, éclipsant ainsi les débats suscités début janvier par un rapport de la Cour des comptes, qui mettait en lumière des problèmes dans les recettes liées à la délivrance des pièces d’identité.
La compétition a également permis de mettre en avant l’état avancé des infrastructures dans le pays, un acquis supplémentaire qui figurera probablement dans le bilan que le camp présidentiel affichera l’année prochaine, lors des échéances électorales. La Côte d’Ivoire se projette ainsi sur la scène internationale avec fierté, tant sur le plan sportif que politique.