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Traité sur l’interdiction des armes nucléaires : un an après, le Cameroun toujours «observateur»

Wilpf Cameroun a célébré le premier anniversaire de rentrée en vigueur du Traité, en continuant de faire des yeux doux à l’Etat pour intégrer le navire.

Certes «le Cameroun s’est toujours présenté au niveau national et international comme l’un des pays qui n’admettent d’aucune façon ce type d’armes, mais nous demandons au gouvernement de signer et ratifier le Tian».

En ouvrant la conférence de presse donnée par World international league for peace and freedom (Wilpf) le 21 janvier 2022, Diane Souna, la coordonnatrice du Mouvement des jeunes de Wilpf Cameroon a, a priori salué la posture de principe du gouvernement camerounais en matière d’armements, et particulièrement des armes nucléaires.

Une posture que POng salue, d’autant plus que le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (Tian) ne recommande même pas le développement du nucléaire civil. C’est que, «en cas d’accident, les conséquences sont les mêmes qu’au niveau civil», selon le Dr Yves Ango, expert de la question et consultant auprès de Wilpf.

Mais au moment où le monde entier célèbre le premier anniversaire de l’entrée en vigueur du Tian, Wilpf Cameroon souhaite voir le gouvernement camerounais rejoindre le bateau du Tian. «Aucun Etat n’est à l’abri des conséquences des armes nucléaires», insiste Diane Souna.

«Nous avons tenu cette réunion pour informer l’opinion publique des dangers des armes nucléaires. Il est important de freiner toute initiative de l’utilisation de cet armement et appeler notre État, le Cameroun, à faire partie des États», souligne Guy Biaise Feugap, Directeur des programmes à Wilpf et Coordonateur de Cameroon for a world beyond war.

Adopté en 2017, le Tian intervient dans la foulée de la lutte contre l’utilisation du nucléaire, après les désastres causés par les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, il y a 77 ans. Le Tian a déjà été signé par 86 pays mais seuls 59 l’ont ratifié. En revanche, le nombre est suffisant pour que le Traité entre en vigueur. C’est le cas depuis le 22 janvier 2021. Et les partisans du combat contre cette technologie continuent de prêcher l’évangile de l’abandon du nucléaire auprès des Etats de la planète.

La première réunion des pays partis a lieu à Vienne en adhérents qui se retrouveront à Vienne en Autriche en mars prochain. La section camerounaise de Wilpf, cette organisation de femmes qui oeuvre pour la paix, la justice sociale, la non-violence à travers le monde depuis 107 ans, souhaiterait voir le pays de Paul Biya, soutien de principe de la cause depuis de longues années, emprunter le train mondial de cette cause, afin de ne pas être simple observateur à Vienne.

La Nouvelle Expression

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