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Science. Quand robots et médecins s’entraident pour mieux soigner

Dans le cadre du partenariat de Revue Humanité avec l’Académie des sciences, des académiciens analysent et éclairent les grands enjeux du monde contemporain à travers des questions scientifiques qui font l’actualité.

CE MOIS-CI

Directeur de recherche au CNRS, laboratoire de recherche translationnelle et d’innovation en médecine et complexité (TIMC, Université Grenoble-Alpes), Jocelyne Troccaz est membre de l’Académie des sciences. Ses travaux de renommée mondiale sur l’imagerie médicale et la robotique ont prouvé que cette dernière peut permettre aux cliniciens de prodiguer de meilleurs soins aux patients.

Si l’on parle de robot chirurgical, de nombreuses représentations peuvent venir à l’esprit : imaginez-vous un robot humanoïde capable de manipuler des instruments chirurgicaux avec dextérité et intelligence ? Ou voyez-vous une table d’opération futuriste bordée de capteurs et d’instruments automatiques qui vous inspecteraient, vous sentiraient, vous transformeraient ? Ou cela résonne-t-il avec le « Fantastic Journey » d’Isaac Asimov, où des microrobots seraient capables de se déplacer dans les vaisseaux sanguins pour traiter indépendamment un anévrisme cérébral ou réparer une valve aortique ?

Ces trois types d’images montrent le robot interventionnel sous différents angles : assistant humanoïde, bloc opératoire automatisé ou dispositif médical avancé. Autrement dit, on voit la fonction robotique incarner tour à tour l’opérateur, le processus opératoire ou les instruments. Qu’en est-il de la réalité actuelle et du futur proche ?

Dessine-moi un robot

Il est important de préciser tout d’abord ce que l’on entend par « robot » car ce terme est de plus en plus utilisé pour désigner un automatisme logiciel (robot conversationnel ou robot de trading par exemple). Ici, le robot est une machine physique capable de déplacer et/ou déplacer des « outils » pour effectuer des tâches variées et qui peut s’adapter aux variations de l’environnement.

Pour cela, le robot doit être couplé à des capteurs et les informations transmises par ceux-ci être traitées par des moyens informatiques. Les tâches sont réalisées en collaboration avec des utilisateurs humains dans un environnement très contraignant : stérilité au bloc opératoire, champ magnétique en imagerie par résonance magnétique (IRM), etc. Selon les dispositifs développés, la capacité d’adaptation est plus ou moins automatisée ; autrement dit, la prise de décision est plus ou moins répartie entre le robot et son utilisateur.

Ce domaine de la robotique interventionnelle (chirurgie, radiothérapie, radiologie interventionnelle, etc.) est né il y a quatre décennies. Son développement a été rendu possible par les évolutions de la médecine et de la chirurgie liées aux grandes découvertes et aux révolutions technologiques des années 20.e et XXIe des siècles.

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