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Samuel Eto’o : « le secret de toute réussite, c’est le rêve »

Morceaux choisis de l’échange entre l’ambassadeur du Qatar et les nombreux enfants, venus en savoir davantage sur la légende du football camerounais, africain et mondial.

Monsieur Eto’o, quel est le secret de votre réussite ?

Le secret de toute réussite, c’est le rêve. Quand je parte de moi, c’est que je vois en vous mes enfants. D’ailleurs, ma dernière fille à 14 ans ; c’est-à-dire votre ainée. Beaucoup se plaignent que je parle beaucoup de moi, que j’aime faire référence à moi. En fait, je suis la réalité de toutes ces histoires.

J’ai suivi mon fève, j’ai cru en mon rêve, je me suis battu pour que ce rêve devienne une réalité. Si un jour, quelqu’un vous oit que vous ne pouvez pas, dites-lui qu’il est un menteur. Dites- lui que vous avez vu votre père, votre grand frère Eto’o qui vous a dit que c’est possible.

Monsieur le président qui a été votre meilleur partenaire à l’équipe nationale et en club ?

Ils sont plusieurs. Mais, quand on est en équipe nationale, on dit meilleur partenaire, tous étaient des meilleurs partenaires. Mais j’avais des affinités avec ceux qui étaient proches de moi comme par exemple votre papa « Magic Mboma ». On jouait, on se retrouvait au stade comme si on avait joué toute une vie ensemble.

Pourtant, on le faisait une, deux, trois fois par an pour jouer ensemble. En club, je vous dirai Ariel Ibagaza que vous n’avez pas connu. J’étais plus jeune, on jouait à Majorque ensemble ; c’est lui qui m’a pratiquement permis de marquer tous les buts que j’ai inscrit dans ce club.

Etes-vous généreux ? Si oui pourquoi ?

Je pense que les premières qualités d’un être humain, c’est de partager avec les autres, voir le sourire des autres. Et quand vous faites bien à quelqu’un ça représente beaucoup pour lui et peu pou. vous.

Êtes-vous sûr que le Cameroun peut gagner la Coupe du monde au Qatar ?

Je suis certain. Les autres ne sont pas meilleurs que nous.

Vous êtes le meilleur joueur africain, meilleur buteur africain, président de la Fécafoot. Avez-vous encore un rêve ?

Le rêve immédiat c’est d’aider cette belle-nation à gagner cette Coupe du monde. Pour certains, c’est impossible mais pour nous qui avons pris part à certaines compétitions, c’est possible. La première victoire c’est d’être convaincu que nous pouvons le faire.

Parfois, les autres ne sont pas meilleurs que nous. Nous avons la chance d’avoir un entraîneur qui est jeune, tout comme le président. J’ai trois coéquipiers encore en sélection. S’ils ont la chance d’être appelés par le « théoricien du danger , ils devront prouver de quoi ils sont capables.

Quelles sont les entraîneurs qui vous ont marqués en sélection et en club ?

C’était Kaham Michel en sélections parce qu’il m’a pris lorsque j’étais plus jeune que vous. Il m’a donné ma chance*^ n’a pas vu mon âge. Dans mes nominations en sélections, j,’ai fais confiance à ceux qui ont 34 ans ; je suis convaincu qu’il est l’un des meilleurs pour le futur.

Et en club, paix à son âme, il n’est plus de ce monde : c’est Luis Saragonesse. Quand j’étais à Majorque, il m’a appelé pour me dire que je méritais jouer au Barça ou au Real Madrid. Chose rare pour un entraineur.

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