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Rosies arrêtée pour avoir manifesté

La présidente de l’Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet, a confirmé que des militantes du célèbre collectif féministe « Les Rosies » avaient été arrêtées après avoir mené une action symbolique contre la réforme des retraites, devant le palais Bourbon. Les forces de sécurité les accusent d’avoir endommagé la statue de la loi et une porte de l’Assemblée.

Vêtues de leur fameuse salopette, les Rosies ont dansé et chanté « On veut vivre », leur prestation artistique habituelle qu’elles déploient lors de manifestations contre le projet du gouvernement de relever l’âge légal de départ à 64 ans. Les militants d’Attac en ont profité pour déployer une chasuble bleue géante sur la statue qui arborait alors un « 64 ans, c’est non ». « 60 ans » ont également été inscrits au sol.

Lors d’une conférence de presse mardi matin, Yael Braun-Pivet a dénoncé « pressions » Et « une intimidation indescriptible » contre des députés des groupes Renaissance et Rassemblement national en marge des débats sur les retraites. Lundi, « c’est la présidente de la commission des affaires sociales (Fadila Khattabi, Renaissance) qui a reçu une lettre particulièrement odieuse d’insultes racistes et de menaces contre elle et sa famille », a d’abord cité le président (Renaissance) de l’Assemblée. avant de se lamenter « des appels téléphoniques malveillants qui ont été passés à certains membres de cette Assemblée », dont des messages vocaux reçus lundi par des députés du Rassemblement national, affirmant qu’un membre de leur famille a été hospitalisé. Deuxièmement, la locataire du « perchoir » a poursuivi ses propos en citant les inscriptions sur l’Assemblée et « personnes » interrogé.

Dans un communiqué, Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac et co-fondateur de Rosies explique l’action du matin : « LeL’étude d’impact du gouvernement montre elle-même que la réforme pénalisera plus sévèrement les femmes, puisqu’elles perçoivent une pension en moyenne inférieure de 40 % à celle des hommes. Cependant, le projet ne prévoit aucun mécanisme pour compenser cette situation. L’impact sur les femmes est une injustice majeure de cette réforme. C’est cette question que les Rosies soulèvent à travers leurs chansons chorégraphiées, qui se veulent servir de levier de mobilisation pour bloquer cette réforme. »

Grb2

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