La publication des résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (Rgph-5) en République du Congo a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de Pascal Tsaty Mabiala, leader de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS).
Selon les données officielles annoncées par la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, la population congolaise aurait doublé, passant de 3,7 millions en 2007 à plus de 6 millions en 2023, avec une croissance annuelle moyenne de 3,2%.
Cependant, Pascal Tsaty Mabiala remet en question l’exactitude de ces chiffres. Il soulève des écarts significatifs entre certains départements, mettant en doute l’augmentation démographique dans certaines régions comme le Likouala, tout en pointant du doigt une sous-estimation dans d’autres comme la Bouenza.
En tant que chef de file de l’opposition, Mabiala insiste sur l’importance d’une analyse approfondie pour garantir l’exactitude des données et une représentation fidèle de la population congolaise. Il exprime également sa volonté de collaborer avec le gouvernement afin d’examiner les anomalies détectées et d’apporter d’éventuels correctifs.
Cette contestation souligne les enjeux autour de la fiabilité des données démographiques dans le pays et met en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans le processus de collecte et d’analyse des données démographiques.