Le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur a apporté, ce jeudi 20 février 2025, dans la Salle de Réunions 904 de son Département ministériel, des éclaircissements subséquents aux candidats recalés au cours de la deuxième phase.
Des prolégomènes
Le Pr. Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur au cours d’un entretien avec les candidats recalés lors de la deuxième phase du recrutement spécial des enseignants, s’est voulu pédagogue et véridique en rappelant que le « choix est rigoureux« .
Soucieux de dissiper tout équivoque, il a plu à Monsieur le Ministre d’État de rappeler que le processus de recrutement spécial des enseignants se fait en plusieurs étapes.
1- La sélection initiale
Elle se fait au niveau du Département à travers l’étude de dossiers mais aussi, l’audition de chaque candidat en présentiel ou en ligne notamment pour ceux de la diaspora. S’il s’agit d’un médecin, il lui faudra également présenter le certificat de spécialisation, obtenu quatre ans après le doctorat en médecine. Après l’audition, les dossiers sont transmis à l’Établissement, ensuite au Rectorat devant une Commission Consultative de Recrutement des Assistants (CCRA).
2- L’étape du Comité Technique
Le Comité Technique se déploie sous la férule de Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur. Il s’assure de la régularité et de la conformité du processus entamé en amont avant transmission.
3- La Commission centrale de supervision du recrutement spécial des enseignants
Présidée par le Ministre Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, cette Commission constitue la dernière instance régalienne en charge de l’étude, de la validation et de la publication des listes des enseignants définitivement retenus.
La plus-value d’une rencontre avant-gardiste et rassurante
Le pari de la vérité a prévalu tout au long des échanges avec les candidats. Pour reprendre les paroles avisées de Monsieur le Ministre d’État, l’on dit recrutement spécial, mais en réalité, c’est un concours. Le choix est rigoureux, méticuleux, méthodique et objectif naturellement.
Il a par ailleurs tenu à rassurer les candidats au sujet de la transmission à la Haute Hiérarchie, des éventuelles requêtes fondées. Ces assurances ont d’ailleurs été données lors de son interview accordée récemment à la CRTV. Monsieur le Ministre d’État affirmait alors: « Nous sommes dans l’attente des Hautes Instructions. Si nous les recevons, nous allons les exécuter sans autres formes de procès. »
En outre, la raison fondamentale qui concourt à l’apaisement et à l’assurance des candidats s’explique à l’aune de la démarche de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui a rendu public le 14 février 2025, le Communiqué portant autorisation d’ouverture des postes comptant pour la 3ème phase de recrutement conformément aux Très Hautes Instructions du Président de la République, Chef de l’État.
Monsieur le Ministre d’État a donc saisi ce moment de dialogue franc, courtois et véridique pour inviter les candidats à mieux préparer cette nouvelle phase. En leur rappelant, les paroles avant-gardistes du Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA relativement aux sirènes du chaos, il a recommandé aux candidats, le recul, face à toute forme de manipulation.
Compte tenu de la problématique liée à la soutenabilité financière, il a invité les candidats à faire preuve de proactivité en explorant d’autres formes de recrutement à l’instar des remplacements numériques. Il convient de rappeler que cette autre forme de recrutement obéit à trois conditions ( décès-démission dûment constatée-révocation).
Pour en savoir plus à ce sujet, la logique invite à se rapprocher des Recteurs en raison de l’autonomie académique qui régit le fonctionnement des Universités d’État.
In fine, ce moment de rencontre a été fort édifiant pour les candidats. Il est à mentionner qu’ils ont fait preuve de maturité, d’abnégation et de compréhension tout au long des échanges. Leur démarche, faut-il le rappeler, s’inscrivait dans une dynamique de quête d’informations édifiantes, et non de « grève » comme laisserait entendre une certaine opinion avide de surenchère et de manipulation.
Toute chose que les candidats regrettent unanimement. Au sortir de cette rencontre, les engagements ont été pris dans le sens d’une bonne préparation de la troisième phase, de l’exploration des autres formes de recrutement et de l’immersion dans la Nouvelle Vision Présidentielle de l’édification de l’Université-Entreprise.
Cellcom/Minesup