Ces produits du terroir sont ceux qui sont naturellement présents dans certaines zones et qui font leur spécificité au Cameroun.
Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Calistus Gentry, a défendu, le 15 novembre 2024 au Parlement, un projet de loi qui permet la promotion et la protection des produits du terroir camerounais.
Il s’agit du poivre blanc de Pendja, du miel blanc d’Oku, du cacao rouge du Cameroun, du Ndop, de l’avocat de Mbouda, de l’ananas de Bafia et du Ndolè.
Le ministre Fuh Calistus Gentry, devant les parlementaires, a soutenu que pour assurer la protection de ces produits, le parlement devrait exhorter le président de la République, Paul Biya, à procéder à l’adhésion du Cameroun à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques. Cette loi a été adoptée le 20 mai 2015 à Lisbonne et vise à promouvoir et valoriser la production locale.
« Outre le poivre blanc de Pendja et le miel blanc d’Oku, qui bénéficient d’une indication géographique protégée, le Cameroun ambitionne également de protéger des produits tels que le cacao rouge du Cameroun, le Ndop, l’avocat de Mbouda, l’ananas de Bafia et le Ndolè », a indiqué le ministre Fuh Calistus.
« Une indication géographique est une information ou un guide qui identifie un produit comme étant originaire d’un lieu ou d’une destination spécifique », a-t-il ajouté.
En adhérant à la Convention de Genève, a-t-il souligné, le Cameroun pourra bénéficier des nombreuses retombées économiques de la valorisation et de la promotion de ses produits locaux.
D’ores et déjà, le ministère a mis en place un mécanisme d’accompagnement des producteurs pour commercialiser des produits de qualité, compétitifs et conformes aux normes internationales. Le Cameroun possède de nombreux produits locaux uniques qui, s’ils étaient cultivés, créeraient non seulement des emplois mais aussi de la richesse.