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Près de 700 cartes grises en souffrance dans les services des transports

A Yaoundé, nombre d’usagers se limitent à rencontrer les démarcheurs en dehors des services compétents et finissent par abandonner leurs documents.

Les locaux de la délégation régionale des Transports pour le Centre ne sont pas particulièrement bondés de monde ce lundi 22 août. Au moins, le bureau de retrait des titres de transport accueille des usagers.

Le Certificat d’immatriculation également appelé carte grise, est la principale pièce demandée. Ce document constitue la pièce d’identification du véhicule et permet d’avoir toutes ses références. Pourtant, ce n’est pas la grande affluence de ce côté.

Auguste Bifouna récupère sans difficulté son document, après avoir déposé et abandonné son dossier pendant un an. Près de lui, Juste Bienvenu Ndo n’a pas perdu de temps. Pour un dossier déposé il y a un moins, il vient déjà récupérer le document disponible. Les usagers ne sont pas nombreux à se bousculer sur place.

« Nous avons un stock de 6 926 cartes abandonnés id. Certaines datent même de 2012. Pourtant, beaucoup se plaignent des procédures », déplore Hélène Tchoukuegno, chef de bureau de retrait des titres de transport. Le bureau reçoit en moyenne 500 cartes par semaine pour 100 à 200 retraits seulement. Nombre d’usagers attendent effectivement plusieurs mois.

« Beaucoup payent par l’entremise des démarcheurs. Pourtant, nos locaux sont ouverts et notre organisation permet de limiter les rejets et d’obtenir dans les plus brefs délais ce document », relève Rose Nancy Ngatounou, délégué régional. Selon elle, la procédure dépend des cas : nouvelle immatriculation, mutation ou double mutation, renouvellement, duplicata, ventes aux enchères ordinaires ou au niveau du Port.

« Pour les nouvelles immatriculations, les usagers doivent se rendre à la cellule spéciale d’enregistrement des impôts pour faire enregistrer leur véhicule. C’est une étape importante avant la transmission du dossier aux transports. Le souci, c’est que beaucoup d’usagers préfèrent confier leurs dossiers à d’autres. Ce qui peut allonger les délais », regrette- t-elle.

Avant de relever que le délai réglementaire est de dix jours. Toutefois, certains aléas existent, avec l’intervention d’autres administrations dans le processus.

« Il y a aussi les contraintes liées à la disponibilité de l’énergie électrique, de la connexion internet, ainsi que la disponibilité du papier carton produit par l’Imprimerie nationale. La compter la mauvaise information des usagers au moment du dépôt des dossier », indique Rose Nancy Ngatounou.

Bon nombre de rejets proviennent de ce que les données renseignées peuvent ne pas être correctes. Pour réduire ces situations, du personnel est chargé de vérifier les pièces déposées avant de les réceptionner. Au bout de la chaîne, il y a également une exigence pour éviter de remettre ces cartes aux mauvais destinataires.

« Pour récupérer une carte grise, nous demandons l’original du dépôt de dossier, la photocopie de la carte nationale d’identité du propriétaire du véhicule, la photocopie de la pièce d’identité de celui qui retire au cas où ce n’est pas le propriétaire et le reçu de la plaque », souligne Hélène Tchoukuegno.

Les certificats d’immatriculation restent des pièces essentielles pour une circulation sécurisée des véhicules.

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