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Nouvelles universités d’Etat : la rentrée des cours prévue en octobre 2022

Le ministre d’Etat, ministre de d’Enseignement supérieur l’a annoncé le 27 janvier au cours du Conseil de cabinet.

La communauté universitaire est davantage renseignée sur le début des cours dans les universités d’Etat de Garoua, Ebolowa et Bertoua créées le 05 janvier dernier par un décret du président de la République, Paul Biya. Prenant part au Conseil de cabinet le 27 janvier dernier, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minetat-Minesup), Jacques Fame Ndongo a fait un exposé sur les modalités d’opérationnalisation et d’accompagnement desdites universités.

Les volets académique, infrastructure!, financier et managérial ont meublé sa présentation. L’on retient, pour ce qui est du volet académique dont la présentation était concentrée sur le démarrage des activités trois cas de figures évoqués par Jacques Fame Ndongo. D’abord, la continuité du fonctionnement académique. Celle-ci concerne d’une parties établissements dont l’existence est antérieure au décret du 5 janvier dernier.

Il s’agit notamment de l’Ecole nationale supérieure Bertoua jusqu’ici rattachée à l’Université de Ngaoundéré ; de l’Enset d’Ebolowa appartenant à l’Université de Yaoundé 1 et de la Fmsb de Garoua rattachée à l’Université de Ngaoundéré avant le décret. D’autre part, les filjères et annexes des universités installées dans les villes de Bertoua, Ebolowa et Garoua qui deviennent automatiquement de nouveaux établissements.

Par ailleurs, le Minetat-Minesup annonce le début des cours dès la rentrée universitaire 2022-2023. Sont concernées, la Fmsp de l’Université d’Ebolowa à Sangmélima et l’École supérieure d’agriculture, du bois, de l’eau et de l’environnement qui pourrait s’installer au sein de l’antenne de la Fasa (Université de Dschang à Belabo) qui compte à son actif une forêt-école à Belabo et plusieurs locaux inoccupés.

En outre, la rentrée des cours de l’École nationale supérieure des sciences et techniques maritimes et océaniques de l’Université d’Ebolowa qui pourrait avoir pour site, Kribi ; toutes les autres facultés et grandes écoles créées le 06 janvier dernier par décret présidentiel, sera effective dès la rentrée universitaire 2023-2024.

Aussi, devant les ministres réunis autour du Premier ministre chef du gouvernement, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur au Cameroun a indiqué, quant au volet infrastructure!, que les universités nouvellement créées disposent déjà d’un important patrimoine foncier ainsi que de quelques infrastructures fonctionnelles.

Budget

S’agissant du volet financier des universités d’Etat nouvellement créées, le patron de l’Enseignement supérieur le présente sous deux aspects : tout d’abord la situation des établissements déjà fonctionnels et qui disposent d’un budget (année 2022) voté par le conseil d’administration de l’université.

« Bien qu’encore logés dans les universités auxquelles ces établissements étaient précédemment rattachés, les budgets concernés peuvent faire l’objet d’un transfert dans les nouvelles universités à l’occasion de la tenue des conseils d’administration extraordinaires de leurs anciennes universités d’attache (Yaoundé I, Yaoundé II, Ngaoundéré) », a expliqué Jacques Fame Ndongo.

Quant aux facultés ou ‘grandes écoles qui ne disposent pas encore de budget parce que nouvellement créées, « elles pourraient être créditées de budgets fonctionnels, en prenant comme référence chiffrée, la dotation que le chef de l’État avait accordée à chaque établissement d’Enseignement supérieur qu’il avait créé en 2017 et en 2018 et en tenant compte de la nécessité de doter les services centraux de budgets adéquats », ajoute-t-il.

Revenant sur le volet managérial, Jacques Fame Ndongo explique qu’étant donné que les établissements précédemment rattachés à d’autres universités ont acquis un statut différent, consécutivement au décret du 06 janvier 2022, leurs responsables administratifs ne peuvent plus être accrédités en qualité d’ordonnateurs délégués, par leurs anciennes hiérarchies respectives (recteurs) pour qu’ils puissent gérer leurs crédits dans le respect de la rigueur et de l’orthodoxie de la gestion des finances publiques.

En attendant la nomination des trois recteurs et la confirmation ou non des chefs d’établissements concernés le Minetat-Minesup a informé le Premier ministre qu’il a donné des instructions aux chefs d’établissements actuels (Ens de Bertoua, Enset d’Ebolowa, Fmsb de Garoua) d’expédier les affaires courantes des établissements concernés.

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