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Nouveau gouverneur à la tête de la BEAC : Yvon Sana Bangui officiellement installé

Yvon Sana Bangui, originaire de la République centrafricaine, qui a été nommé gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) le 9 février 2024, sera officiellement installé dans ses fonctions le 1er mars 2024. La cérémonie d’installation se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé, la capitale camerounaise, où siège la BEAC, et sera présidée par Mays Mouissi, le ministre gabonais de l’Économie et des Participations, actuel président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC).

Il succède ainsi au Tchadien Abbas Mahamat Tolli, qui a travaillé à la BEAC pendant 19 ans. Yvon Sana Bangui sera accompagné des cinq autres membres du gouvernement de la banque centrale des pays de la CEMAC, à savoir le Congolais Michel Dzombala en tant que vice-gouverneur, l’Équato-guinéen Miguel Engonga Obiang Eyang en tant que secrétaire général, le Camerounais Eugène Blaise Nsom en tant que directeur général du contrôle général, le Gabonais Jean-Clary Otoumou en tant que directeur général de l’exploitation, et le Tchadien Mahamat Djibrine en tant que directeur général des études, finances et relations internationales.

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La nouvelle équipe prend les rênes d’une banque centrale qui s’est efforcée, au cours des deux dernières années, de freiner l’inflation galopante dans la zone CEMAC en durcissant sa politique monétaire pour restreindre l’accès au crédit. En interne, Yvon Sana Bangui et son équipe auront à traiter l’affaire du concours de recrutement des agents d’encadrement supérieur de 2023, une situation qui persiste depuis près d’un an avec des candidats admis en attente de formation.

La controverse entoure ce concours, où malgré les irrégularités signalées par le Conseil d’administration de la BEAC et le comité ministériel de l’UMAC, Abbas Mahamat Tolli avait poursuivi le processus jusqu’à la proclamation des résultats. La Cour commune de justice de la CEMAC, basée à Ndjamena au Tchad, a soutenu cette démarche en ne décelant aucune irrégularité dans le processus d’organisation du concours de recrutement.

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