Après 10 ans de travaux, le TCS Vaud voit son centre de Cossonay comme flambant neuf. Une journée portes ouvertes était organisée samedi dernier. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les nouveaux locaux.
Ce chantier d’agrandissement du site de Cossonay aura donc pris une décennie. Les bâtiments ont notamment été rénovés et agrandis, les pistes de conduite ont aussi été agrandies et transformées pour pouvoir accueillir les poids lourds, l’Association suisse des transports routiers (ASTAG) a installé son antenne romande sur le site. Dernière inauguration en date : le Satellite, érigé sur les fondations du premier édifice construit en 1968. Le bâtiment a été surélevé d’un étage, ce qui permet d’accueillir plus de monde. Alors, après 10 ans et toutes ces transformations, qu’est-ce qui démarque le site de Cossonay des autres centres TCS ?
Le site du TCS à Cossonay met aussi l’accent sur le développement durable. La tour abritant l’escalier du bâtiment Satellite est par exemple entièrement recouverte de panneaux solaires.
L’eau de pluie est également récupérée et utilisée pour la piste glissante. Depuis plusieurs années, le centre était doté de deux bassins pouvant contenir en tout 1’300’000 litres d’eau. L’eau pluviale récupérée sur le toit du Satellite et sur la place centrale également rénovée vont maintenant alimenter ces bassins. Et cette eau circule ensuite en circuit fermé.
Le TCS Vaud mise donc sur le développement durable. Mais la voiture reste l’un des moyens de transports privilégié. Alors que de nombreuses villes cherchent pourtant à limiter les déplacements en voiture, n’est-ce par contradictoire d’agrandir un tel centre ?
Lors de la journée portes ouvertes organisée samedi, la discussion sur la mobilité a été relancée par différentes figures politiques, dont Laurent Miéville, Président du Grand Conseil vaudois. Et dans le débat sur les différents types de mobilité, le TCS joue un rôle de médiateur. Le Touring Club a rappelé qu’il promeut la mobilité, que ce soit en voiture ou à vélo. Ainsi, pour Florence Texier-Claessens, vice-syndique de Cossonay, il est nécessaire de trouver un équilibre.