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l’opposition corréiste sort renforcée du référendum et des élections du 5 février — RT en français

Avec la victoire du « non » au référendum proposé par le président Lasso et celle des candidats pro-Correa dans les deux plus grandes villes d’Équateur aux élections locales, l’opposition de gauche sort renforcée de la journée du 5 février.

L’opposition soutenant l’ancien président de gauche Rafael Correa est sortie renforcée des élections locales et du référendum organisés le 5 février en Équateur, tandis que le gouvernement de droite dirigé par Guillermo Lasso s’est plaint de « l’incertitude générée par la lenteur du décompte des résultats du vote.

Les candidats de l’opposition pro-Correa ont remporté les mairies de la capitale Quito et de la deuxième ville du pays, le port de Guayaquil (fief de Lasso), selon les résultats bombardés depuis 24 heures par la commission électorale (CNE).

Le référendum, dont l’enjeu clé était l’approbation de l’extradition des Équatoriens vers les États-Unis, n’a pas obtenu le soutien que les sondages et le gouvernement de droite du président Lasso (élu en 2021). Sur 93% des votes comptabilisés, le non a atteint 51% contre 49% pour le oui, selon les résultats préliminaires publiés le 6 février après-midi par le CNE. Le décompte dans certaines provinces, comme Guayas ou Manabi, où le nombre d’électeurs est élevé, n’a cependant pas encore atteint 1%, selon le CNE.

« En plus d’être inexplicable, cette situation génère de l’incertitude et de la confusion chez les citoyens », a commenté dans un communiqué le secrétariat de la présidence, assurant vouloir « toujours défendre la volonté exprimée dans les urnes ».

Les électeurs ont voté le 5 février pour nommer leurs maires, conseillers municipaux et préfets de province (gouverneurs) qui prendront leurs fonctions en mai pour un mandat de quatre ans. Parallèlement à cette élection, les électeurs étaient appelés à se prononcer sur huit questions dans le cadre d’un référendum convoqué en novembre par le président Lasso, sur divers thèmes de sécurité, de politique et d’environnement. Au centre du débat, l’extradition des Équatoriens, interdite depuis huit décennies, que le président Lasso entendait autoriser pour aider à la lutte contre le trafic de drogue, l’objectif étant l’extradition vers les États-Unis pour les trafiquants de drogue. Le vote s’est déroulé dans un contexte inquiétant de violence criminelle croissante dans le pays, liée au trafic de drogue.

Toujours selon les résultats préliminaires, les sept autres propositions de réforme constitutionnelle de Lasso semblaient également sur le point d’être rejetées.

Dans la nuit du 6 au 7 février, le président a finalement accepté les résultats dépouillés à 97 %, comme le rapporte le média équatorien Primicias. « J’accepte que vous ne soyez pas d’accord avec mes propositions, mais nous avons besoin d’un débat sérieux et sans dogme sur la manière de faire face…

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