Le sous-préfet d’Idabato, Ewane Roland, a recouvré la liberté après plus de cinq mois de captivité.
L’annonce de sa libération a fait surface dans les médias dans la nuit du lundi 17 mars 2025, suggérant qu’il se trouvait en sécurité parmi les forces du Bataillon d’intervention rapide à leur base de Jabane, dans la péninsule de Bakassi.
Nous ne pouvons pas confirmer de manière indépendante si le sous-préfet a été libéré par le BIR ou par ses ravisseurs.
Le 17 mars 2025 marquait le 167e jour de son enlèvement aux côtés d’Etongo Ismael, un employé de la mairie d’Idabato.
Le gouvernement a accusé des pirates armés venus du Nigéria, mais les ravisseurs sont restés infiltrés depuis le 1er octobre et n’ont révélé ni leur identité ni les intentions de l’enlèvement.
On ignore encore si M. Etongo a également recouvré la liberté aux côtés du sous-préfet.
Leur enlèvement est resté complexe. Ils ont été enlevés par des pirates qui ont fait irruption dans leurs résidences à Idabato, une localité maritime du département du Ndian au Cameroun, qui fait partie de la péninsule de Bakassi.
La famille du sous-préfet a rapporté que les pirates avaient exigé une rançon exorbitante de 1,9 milliard de francs CFA quelques semaines après l’enlèvement.
Ils auraient également formulé une série d’autres exigences, notamment la libération de certains pirates capturés et incarcérés dans les prisons camerounaises.
On ignore toutefois si ces exigences ont été satisfaites avant la libération du sous-préfet.
Le gouvernement était resté indifférent à l’enlèvement et aux exigences des pirates jusqu’à ce qu’un mois plus tard, le 17 novembre 2024, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, déclare que l’administration mettait tout en œuvre pour obtenir la libération du sous-préfet.