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Le Redhac exige la libération immédiate et sans condition d’Amadou Vamoulké

Le Réseau des défenseurs des droits  humains en Afrique centrale (Redhac) requiert l’abandon des charges contre Amadou Vamoulké. L’ancien patron de la Crtv a été condamné à 12 ans de prison ferme et à 47 millions d’amende pour « détournement de deniers publics ».

Dans une déclaration en date du 21 décembre 2022, l’Organisation non gouvernementale, sa coalition pays Cameroun et  les organisations du Comité de  libération d’Amadou Vamoulké expriment leur indignation. Ils « s’insurgent contre l’acharnement  judiciaire sur l’ensemble des défenseurs des droits humains et en particulier sur la personne d’Amadou Vamoulké, victime d’une succession de procès renvoyés après  six ans de détention préventive à la prison centrale de Yaoundé (Kondengui) », peut-on lire sur  la déclaration.

En effet, selon le Redhac, « Amadou Vamoulké est poursuivi pour des soupçons de détournement des deniers publics en coaction dans le cadre de « l’opération épervier » initiée par M. Paul Biya(…) ». Son procès « a subi une succession de plus de 150 renvois pour  la simple raison que, le parquet général n’a pas été en mesure de produire un seul témoin à charge », soutient l’ONG.

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Ainsi, l’organisation et ses partenaires restent préoccupés par cette condamnation kafkaïenne d’Amadou Vamoulké « sans motifs valables ni preuves factuelles ; exigent la libération immédiate et sans condition d’Amadou Vamoulké, ainsi que l’abandon des poursuites judiciaires engagées contre lui, sans toutefois oublier la mise en place d’un mécanisme d’indemnisation en guise de réparation du préjudice subi », exigent l’ONG dirigée par Maximilienne Ngo Mbe et ses partenaires.

Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que cette organisation demande la libération de l’ex-directeur général de la Cameroon radio television. Depuis  son interpellation en 2016 et le début du procès de Vamoulké en juillet 2017, le Rhedhac multiplie les appels pour sa libération.

Dans une déclaration du 30 octobre 2017, l’organisation affirme que « ce dernier est injustement emprisonné depuis le 29 juillet  2016 (…) pour des faits supposés de malversation qui n’ont rien à voir avec de l’enrichissement personnel ». En mars  2018, l’organisation réclame encore la libération d’Amadou Vamoulké en dénonçant la mise en place d’un rouleau compresseur à son encontre. L’appel du 21 décembre après la condamnation de Vamoulké va dans le même sens que celui de Reporter sans frontière.

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