La réaction du Niger à sa suspension de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) suite au coup d’État de juillet dernier est ferme et teintée de méfiance envers la France. Les autorités du pays ont décidé de mettre fin à toute coopération avec l’OIF, accusant cette institution d’être sous l’emprise de la France.
Le porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, a annoncé cette décision en réponse à la suspension. Il a rappelé le rôle fondateur du Niger dans l’OIF tout en exprimant des inquiétudes quant à une supposée mainmise française sur cette institution.
L’OIF avait exigé le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président déchu Mohamed Bazoum, des demandes similaires à celles formulées par la CEDEAO, qui a également imposé des sanctions économiques. Face à ces pressions, les nouvelles autorités nigériennes ont fermement rejeté toute coopération avec l’OIF, soulignant ainsi des tensions grandissantes.
Cette décision marque un fossé croissant entre le Niger et les organisations internationales post-coup d’État. Les autorités de Niamey, dénonçant les influences extérieures, pointent du doigt la France pour son implication présumée dans les actions de l’OIF.
Cette escalade pourrait avoir des conséquences majeures sur la coopération régionale et les relations diplomatiques du Niger avec d’autres nations francophones, suggérant une période de rupture à venir entre le pays et plusieurs institutions francophones internationales.
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