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Le mouvement franckiste de Franck Biya empêché de participer au défilé du 20 mai à Bamenda

Un mouvement de personnes soutenant la candidature de Franck Biya à la présidentielle 2025 a été empêché de participer au défilé du 20 mai à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest du Cameroun.

Après avoir préparé leurs T-shirts et le drapeau camerounais, au dernier moment où les associations et les partis politiques devaient marcher, le Secrétaire général du Bureau du Gouverneur du Nord-Ouest a empêché le mouvement franckiste d’Emmanuel Franck Biya de marcher sans explication.

Les policiers auraient bloqué le MOUVEMENT DES FRANKISTES à l’avenue commerciale et leur auraient demandé de ne pas procéder à la passe de marche parce qu’ils ont reçu des instructions du Secrétaire général au bureau du gouverneur du Nord-Ouest, Basiliken George Emmanuel, ne pas les laisser marcher.

Basiliken George Emmanuel est également le frère cadet du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises au Cameroun. Réagissant à la prohibition par le bureau du gouverneur du Nord-Ouest, le SG du mouvement franckiste (MCFP) Fungwe Elvis a déclaré, qu’il était embarrassé par la décision du bureau du gouverneur du Nord-Ouest d’empêcher le mouvement de Franck Emmanuel Biya de marcher le 20 mai à Bamenda.

Il s’est empressé de souligner que le mouvement a marché dans Wum, Nkambe, Babessi, et Ndu:

« C’est une sorte de haine que le bureau du gouverneur devra réexaminer. Nous avons déposé une demande de marche le 20 mai auprès du SG au bureau du gouverneur, nous avons tous discuté et lui avons fait comprendre que (MCFP) n’était pas encore un parti politique, mais un mouvement qui veut participer à la journée nationale des associations », a déclaré M. Fungwe.

Il a ensuite expliqué que le mouvement était en train de s’enregistrer comme parti politique, mais que les autorités compétentes ne lui avaient pas officiellement accordé ce statut:

« Il a vu cela avec nous et nous lui avons montré des documents montrant que les documents des mouvements se trouvaient au bureau de l’Administration territoriale en attendant d’être reconnus comme parti politique », a ajouté M. Fungwe.

Le secrétaire général du Mouvement Franckistes, région du Nord-Ouest, estime cependant qu’ils ont été joués par les administrateurs de Bamenda et traités comme des « imbéciles » lorsqu’ils leur ont demandé de participer aux préparatifs avant les célébrations de la Fête nationale, pour être refusé à la dernière minute :

« Il nous a même encouragés à rencontrer d’autres groupes à Commercial Avenue en faisant des répétitions avant le 20 mai, ce que nous avons fait, mais j’ai encore été surpris qu’après avoir mobilisé nos membres et dépensé pour les avoir à Commercial Avenue, le bureau du gouverneur du Nord-Ouest a dû nous empêcher de marcher. »

La colère et la déception du mouvement pour ne pas avoir été autorisé à marcher étaient palpables, comme M. Fungwe a qualifié les actions du bureau du gouverneur de « méchantes » :

« C’est de la méchanceté. Le mouvement a marché à Buea, Bafousam, Doula et dans d’autres villes du Cameroun, pourquoi nous arrêter à Bamenda ? » s’est-il interrogé en paraissant très agité.

Le MCFM est un mouvement créé et composé de membres qui soutiennent et veulent qu’Emmanuel Franck Biya, fils de l’actuel président au pouvoir depuis plus de quatre décennies, se rende aux élections présidentielles au Cameroun d’ici 2025.

Le mouvement a maintenant des bureaux exécutifs dans les dix régions du Cameroun, et il a progressivement des bureaux dans toutes les divisions et sous-divisions du Cameroun.

À moins que le groupe de Franck Biya ne devienne officiellement un parti politique et ne le place comme candidat aux prochaines élections, il n’existe actuellement aucun autre mécanisme constitutionnel par lequel il peut devenir président du Cameroun comme beaucoup l’ont prétendu.

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