fbpx

Cameroun Actuel

Le Minas appelle à une synergie d’actions pour éradiquer le phénomène enfant de la rue

C’est le leitmotiv de la Commission nationale pour la protection de l’enfance qui a tenu sa première session annuelle mardi dernier à Yaoundé, sous la présidence du Minas.

Environ 900 enfants vivent sans abri étaient exposés à la délinquance, à la drogue et à l’alcool en 2018. L’année dernière, grâce aux actions menées par les travailleurs sociaux du ministère des Affaires sociales (Minas), le chiffre a considérablement baissé.

Dans le souci de mettre un terme au phénomène d’enfants de la rue dans les villes camerounaises, le Minas, a une fois de plus engagé une synergie d’action sur le sujet.

A cet effet, la Commission nationale pour la protection de l’enfance en danger moral, délinquante ou abandonnée s’est réunie mardi dernier, pour la première session annuelle de 2020. La cérémonie présidée par le ministre Pauline Irène Nguéné était axée sur le thème : « Lutte contre le phénomène des enfants de la rue au Cameroun : l’urgence d’un sursaut collectif et d’une véritable synergie d’actions ».

Parce que les enfants de la rue sont parfois violents, parce que leur extraction de la rue nécessite des stratégies, la commission qui s’est réunie était en quête de solutions pragmatiques et probantes.

La rencontre avait ainsi pour objectif, la recherche de pistes appropriées pour le recase-ment et la réinsertion des enfants de la rue. A la fin des travaux de groupe, les participants ont fait des propositions concrètes, dans l’optique de faire face au fléau.

Aussi, il est annoncé pour vendredi le lancement de l’opération d’extraction et lundi prochain, la descente sur le terrain, notamment à Yaoundé qui est la ville pilote du projet, pour le début de l’opération. «

Nous menons au quotidien des actions et développons des efforts constants pour créer un environnement protecteur, conforme à la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant », a assuré le ministre Pauline Irène Nguéné.

La Commission nationale pour la protection de l’enfance en danger moral, délinquante ou abandonnée est un organisme consultatif. Créée en 1990, elle est a pour but d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur toute question se rapportant à la politique nationale de protection de l’enfance, de prévention et de traitement de l’indépendance sociale des jeunes.

Source: Cameroon Tribune

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi