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Le G27 veut chasser Ni John Fru Ndi du SDF

L’honorable Jean Michel Nincheu, l’un des militants licenciés du Social Democratic Front (SDF), le parti de Ni John Fru Ndi, a présidé une réunion à Douala le samedi 13 mai 2023, baptisé « SDF ORIGINEL », compris en anglais comme ORIGINAL SDF.

Il s’agit d’un groupe qui s’est réuni illégalement et qui a discuté des façons d’expulser le président national du pouvoir. Maintenant, on parle de G27. Ils ont été exclus du parti par l’article 8.2.

« Cette réunion a regroupé les cadres du SDF qui travaillent pour le retour aux fondamentaux du SDF initial et le changement au Cameroun. Cette réunion a donc eu lieu le samedi 13 mai à Douala à l’initiative de l’honorable Nintcheu Jean Michel », a révélé un membre du G27.

Cette réunion des cadres licenciés sous l’égide du « SDF original » s’est terminée par quelques déclarations :

« Plusieurs objectifs ont été visés par la tenue de cette réunion presque extraordinaire. La nécessité de maintenir la cohésion et la base militante. Mais avant tout envisager d’autres voies en plus de l’action en justice devant les tribunaux. Il a été décidé d’organiser très bientôt un congrès de fondation pour changer le nom du SDF », ont-ils indiqué dans une déclaration finale.

Cet acronyme aujourd’hui selon eux est entaché par les actes de compromis et de trahison du Président national, Ni John Fru Ndi et sa position n’est plus en mesure de mener la lutte pour le changement.

« Il s’agit d’un symbole fort qui vise à donner de la crédibilité à la lutte que le peuple camerounais attend. Avec la persistance de la crise anglophone dans le pays, tous les militants des FDS originales sont appelés à ne pas participer au défilé du 20 mai. Il appartient aux protagonistes de toutes les allégeances d’assumer leurs responsabilités historiques face aux meurtres qui continuent d’être perpétrés sur le terrain », indique la déclaration.

La nécessité de structurer le G27 a également été discutée à la réunion du soi-disant « SDF original ».

« Il a été décidé de maintenir les structures actuelles en place, jusqu’au congrès de fondation annoncé qui verra l’adoption de nouveaux textes pour conduire aux destinées du parti, qui naîtra des cendres de l’actuel SDF », lit-on dans la déclaration.

Face à la dérive ethno-tribale qui prend de l’ampleur dans l’espace public et compte tenu du silence complice du gouvernement, les cadres licenciés ont demandé aux médias de ne plus donner la parole aux individus porteurs de ce message haineux.

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