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Le cri de détresse des sinistrés marché de Mvog-Mbi

Après le feu qui s’est déclaré le 29 janvier dernier en réduisant de nombreuses boutiques en cendre, les victimes sont toujours dans la désolation.

Le 31 janvier dernier c’est une atmosphère empreinte de tristesse qui règne sur les lieux de l’incendie. Certains en groupe, d’autres isolés, les vendeurs contemplent désespérément leurs produits calcinés. Les débris qui jonchent toujours le sol témoignent de l’ampleur des dégâts de cet incendie et traduisent l’état de dépression des marchands. Visiblement abattue, une vendeuse exprime son inquiétude: «Toute ma marchandise est partie en fumée. Je ne sais plus quoi faire pour me relever. J’ai des enfants à nourrir».

Un marchand de friperie, debout aux milieux de détritus de ses marchandises cramées, lui aussi exprime son désespoir sous un ton affligeant. «Quand on pense à tout ce qu’on a fait pour arriver là, c’est très dur d’accepter cette réalité. Ce que je ressens est indescriptible» a-t-il laissé entendre.

Certains sinistrés sont en colère contre les causes de cette série d’incendies dans le marché de Mvog-Mbi. «Ce sont les mauvaises installations du courant électrique qui sont la cause de toutes ces pertes. I a flamme s’est déclarée à côté de ce poteau électrique ; ces gens travaillent négligemment et c’est nous qui subissons les conséquences», fait savoir un sinistré. D’autres vendeurs déplorent l’état même des boutiques. «Tous ces magasins sont construits en matériaux provisoires.

Il faut revoir l’état des boutiques pour éviter l’incendie ici, au marché de Mvog-Mbi », lance un commerçant de l’huile de palme. Un autre de déplorer: « Même avec des dettes nous on peut construire avec du ciment, pour éviter les incendies. En plus, l’Etat ne nous permet pas de bien construire parce qu’il n’aurait pas encore dédommagé les autochtones. Chaque année le scénario est le même. Nous sommes fatigués», confie attristé un sinistré.

Mutations

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