Les chiffres sont du Programme commun des Nations Unies sur le VIH-Sida (Onusida) qui informe aussi de l’augmentation des personnes placées sous traitement la même année.
La pandémie du SIDA n’est pas éradiquée. Elle continue de faire sa progression au sein de la population camerounaise. Les chiffres actuels rendus publics par Onusida renseignent sur le niveau d’évolution de l’affection sur les Camerounais.
En effet, l’institution onusienne fait savoir que, en 2021, 78 000 tests de dépistage ont été effectués sur l’étendue du territoire camerounais. 388 000 personnes ont été placées sous traitement antirétroviral. 60 000 personnes ont été touchées par les services de prévention du VIH Sida.
Par ailleurs, « le pourcentage des personnes nécessitant un traitement antirétroviral et effectivement placé sous traitement a augmenté considérablement au cours de la dernière décennie, passant de 23% en 2010 à 75% en 2021 », indique Onusida dans un récent rapport.
En 2020, les données signalaient déjà l’augmentation du taux de prévalence de la maladie, passant de 2,7 à 3,1 entre 2018 et 2020. Selon le Comité national de lutte contre le VIH-Sida, au premier trimestre 2020, le Cameroun a enregistré 37 435 nouvelles infections.
Face à cette pandémie qui a été occultée par la pandémie à coronavirus depuis 2019, les pouvoirs publics, les institutions internationales et les organismes indépendants développent des stratégies de lutte. C’est le cas du Plan stratégique national de lutte contre le VIH, le Sida et les IST pour la période 2018-2022.
Il s’adosse sur la Stratégie sectorielle de santé 2016-2027. Elle vise entre autres à consolider les acquis de la lutte contre le VIH-Sida, à éradiquer l’épidémie du VIH à l’horizon 2030. A cela s’ajoutent les initiatives de Chantal Biya, fondatrice des Synergies africaines contre le Sida et les souffrances.
Journal du Cameroun
